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Dossier : Réforme de la PAC

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Ventes en recul de 22 %

L'agroalimentaire a plongé pendant le confinement


AFP le 12/05/2020 à 14:May
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Pour la députée européenne Irène Tolleret, qui siège à la "Comagri", la réforme de la Pac sera pas applicable avant 2023 (©Pixabay)

Le chiffre d'affaires des industries agroalimentaires en France a reculé de 22 % durant la période du confinement, une baisse qui a touché plus de deux entreprises sur trois, a indiqué mardi le syndicat professionnel du secteur.

« Depuis mars, la baisse de chiffre d’affaires constatée par les industries agroalimentaires se chiffre à 22% », indique l’Association des industries agroalimentaires (Ania) dans son dernier baromètre, qui prend en compte les réponses de quelque 602 entreprises début mai. « Plus de 70 % des industries agroalimentaires mettent en avant une baisse de chiffre d’affaires, supérieure à 50 % dans 22 % des cas », selon l’Ania, qui évoque les secteurs de l’épicerie sucrée (sucre, cacao, confiserie) et des boissons comme « les plus affectés ».

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Principale cause de ce recul, qui touche avant tout les TPE-PME, la fermeture de la restauration hors domicile (cafés, hôtels, restaurants et cantines), un débouché qui représente « près de 30 % de l’activité » de cette industrie, selon l’Ania. L’Ania pointe par ailleurs des « surcoûts » provoqués par la crise sanitaire, qui ont mis à mal la rentabilité des entreprises du secteur : « les hausses de prix de matières premières, transports, maintenance ou équipement de protection des salariés augmentent les coûts de production en moyenne de 9 % depuis le début de la crise ».

En conséquence, les entreprises agroalimentaires réclament un « plan de relance volontariste », notamment afin d’assurer « le sauvetage économique d’entreprises ou de marchés sinistrés » (TPE-PME et restauration hors domicile) et de permettre « des investissements massifs pour la modernisation des outils industriels indispensable à la relance durable du secteur ». Elles souhaitent également par ce biais, « l’accompagnement des transitions écologiques et numériques qui renforcerait la résilience de la filière en sortie de crise ».

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