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fiche Question sur 03.09.Q06 : Comment aborder la gestion des maladies partagées avec la faune sauvage ?

474.02 KO

Une maladie dans une population sauvage ne se gère pas comme une maladie en élevage. La connaissance des populations sauvages, sur les plans sanitaire et populationnel, est un prérequis pour aborder les enjeux sanitaires liés à l’interface sauvage-domestique. Cette interface doit être à chaque fois caractérisée pour évaluer le risque de transmission inter-espèce. Toute situation sanitaire impliquant faune sauvage et faune domestique doit être considérée au cas par cas : aucune situation ne ressemble vraiment à une autre. En outre, le temps de résolution de telles situations est long (souvent de l’ordre d’une dizaine d’années) et les mesures de lutte peuvent évoluer en fonction des nouvelles connaissances acquises sur le terrain. La gestion adaptative est le maître-mot en la matière. La surveillance est au cœur de la problématique de ces maladies partagées entre faune sauvage et élevages. Elle intervient tout au long du processus de résolution. La mobilisation de spécialistes de terrain est cruciale pour parvenir à récolter les données de surveillance. Beaucoup de recherches sont encore à mobiliser pour étudier les populations sauvages et pour modéliser l’évolution de ces maladies partagées entre animaux sauvages et animaux d’élevage. Science, analyse de risque et gestion sont inséparables pour aborder cette complexité. Comportement des agents pathogènes dans la faune sauvage, chez les animaux domestiques, dans l’environnement, risques de transmission aux humains d’agents zoonotiques, ces composantes prises dans leur ensemble présentent une dimension One Health importante, qui suppose de mobiliser une expertise multidisciplinaire (associant aussi les sciences humaines et sociales aux sciences biologiques), une gestion interministérielle et des dialogues avec et entre les différentes parties prenantes.

Une maladie dans une population sauvage ne se gère pas comme une maladie en élevage. La connaissance des populations sauvages, sur les plans sanitaire et populationnel, est un prérequis pour
aborder les enjeux sanitaires liés à l’interface sauvage-domestique. Cette interface doit être à chaque fois caractérisée pour évaluer le risque de transmission inter-espèce.
Toute situation sanitaire impliquant faune sauvage et faune domestique doit être considérée au cas par cas : aucune situation ne ressemble vraiment à une autre. En outre, le temps de résolution de telles situations est long (souvent de l’ordre d’une dizaine d’années) et les mesures de lutte peuvent évoluer en fonction des nouvelles connaissances acquises sur le terrain. La gestion adaptative est le maître-mot en la matière.
La surveillance est au cœur de la problématique de ces maladies partagées entre faune sauvage et élevages. Elle intervient tout au long du processus de résolution. La mobilisation de spécialistes de terrain est cruciale pour parvenir à récolter les données de surveillance.
Beaucoup de recherches sont encore à mobiliser pour étudier les populations sauvages et pour modéliser l’évolution de ces maladies partagées entre animaux sauvages et animaux d’élevage. Science, analyse de risque et gestion sont inséparables pour aborder cette complexité.
Comportement des agents pathogènes dans la faune sauvage, chez les animaux domestiques, dans l’environnement, risques de transmission aux humains d’agents zoonotiques, ces composantes prises dans leur ensemble présentent une dimension One Health importante, qui suppose de mobiliser une expertise multidisciplinaire (associant aussi les sciences humaines et sociales aux sciences biologiques), une gestion interministérielle et des dialogues avec et entre les différentes parties prenantes.

le 01/07/2025 à 14:53

fiche Question sur 10.02.Q17 « Productions agricoles : la diversification est en marche »

797.72 KO

Les difficultés que connaissent bien des agriculteurs français aujourd'hui les incitent fortement à rechercher des voies nouvelles de nature à améliorer un revenu défaillant. La multiplicité des exemples montre à la fois la capacité des chefs d'exploitations à se lancer dans cette recherche, et la chance qu'ils ont de bénéficier d'un territoire où de multiples productions sont envisageables. Ces évolutions ne conduiront sans doute pas toutes à de grands succès, mais nombre d'entre elles réussiront à repositionner les systèmes de production sur des bases saines pour préparer l'avenir.

Les difficultés que connaissent bien des agriculteurs français aujourd’hui les incitent fortement à rechercher des voies nouvelles de nature à améliorer un revenu défaillant.
La multiplicité des exemples montre à la fois la capacité des chefs d’exploitations à se lancer dans cette recherche, et la chance qu’ils ont de bénéficier d’un territoire où de multiples productions sont envisageables.
Ces évolutions ne conduiront sans doute pas toutes à de grands succès, mais nombre d’entre elles réussiront à repositionner les systèmes de production sur des bases saines pour préparer l’avenir.

le 01/07/2025 à 14:20

fiche Question sur 12.10.Q04 « Le Brexit et ses conséquences pour l’agroalimentaire : une nécessaire vigilance »

332.48 KO

L’utilisation de produits phytopharmaceutiques, pour protéger les productions végétales contre les bioagresseurs, peut induire la présence de résidus de pesticides sur ou dans les denrées récoltées.
Afin de protéger la santé des consommateurs humains ou animaux contre des effets indésirables, les autorités fixent – pour chaque substance active et pour chaque denrée – une limite maximale de résidus (LMR).
Ces LMR sont donc des limites administratives maximales, définies en fonction des bonnes pratiques agricoles. Elles garantissent que si l’on ingère dans son régime alimentaire toutes les denrées issues de cultures ayant potentiellement été traitées avec une substance donnée, la somme des résidus ingérés est inférieure à la dose journalière admissible (DJA). Cette dernière étant la valeur de référence toxicologique qui protège les consommateurs d’un risque à moyen ou long terme.

le 10/06/2025 à 10:54

fiche Question sur 09.01.Q04 « Qu’est-ce qu’une LMR ? »

414.32 KO

L’utilisation de produits phytopharmaceutiques, pour protéger les productions végétales contre les bioagresseurs, peut induire la présence de résidus de pesticides sur ou dans les denrées récoltées.
Afin de protéger la santé des consommateurs humains ou animaux contre des effets indésirables, les autorités fixent – pour chaque substance active et pour chaque denrée – une limite maximale de résidus (LMR).
Ces LMR sont donc des limites administratives maximales, définies en fonction des bonnes pratiques agricoles. Elles garantissent que si l’on ingère dans son régime alimentaire toutes les denrées issues de cultures ayant potentiellement été traitées avec une substance donnée, la somme des résidus ingérés est inférieure à la dose journalière admissible (DJA). Cette dernière étant la valeur de référence toxicologique qui protège les consommateurs d’un risque à moyen ou long terme.

le 10/06/2025 à 10:25

fiche Question sur 03.03.Q02 « L’identification et la traçabilité chez les équidés »

601.28 KO

Tout équidé présent sur le territoire français doit être identifié. Cette identification comporte la pose d’un transpondeur électronique dans l’encolure, un relevé des caractéristiques physiques, l’attribution d’un numéro SIRE unique, l’enregistrement dans la base nationale SIRE et enfin l’établissement d’un document d’identification et d’une carte d’immatriculation.

Des opérations complémentaires assurent la traçabilité zootechnique (suivi des généalogies et des performances) et sanitaire (enregistrement des propriétaires, des lieux de détention, des vaccinations et de l’exclusion ou non de la consommation bouchère) des équidés.

le 14/05/2025 à 10:46

fiche Question sur 04.02.Q01 « Innovation, transition et changements techniques »

260.98 KO

Les transitions sociétales impliquent une multitude d’innovations pour changer les techniques mises en
œuvre.
Il peut arriver que les transitions surviennent en conséquence de choix techniques effectués par les
agriculteurs, comme ce fut le cas de la transition néolithique.
De nos jours, il arrive plutôt que l’initiative vienne de la société, qui souhaite agir sur les techniques
utilisées par les agriculteurs.
On peut orienter les pratiques des agriculteurs :

  • en diffusant des informations appropriées,
  • en utilisant la contrainte,
  •  ou en créant les conditions qui les conduiront à choisir spontanément les techniques souhaitées par la collectivité, cette troisième voie étant sans doute la plus efficace.

À cet effet, la modélisation peut rendre de grands services : non pour dire aux agriculteurs ce qu’ils
devraient faire, mais – dans une démarche expérimentale – pour vérifier que l’on est capable de reproduire
les situations observées, et donc que l’on a fait un diagnostic correct du problème

le 14/05/2025 à 10:05

fiche Question sur 12.10.Q10 « Quel avenir pour les exportations agricoles de la France ? »

231.77 KO

Les dérèglements climatiques, comme ceux des marchés internationaux, affaiblissent le potentiel agricole exportable de la France et pénalisent nos exportations, qui ont déjà fortement chuté. Leur développement passera de plus en plus par les produits transformés. Mais les industriels de l’agroalimentaire doivent moderniser leurs outils de production, investir dans l’innovation et rechercher de nouveaux marchés.

Les dérèglements climatiques, comme ceux des marchés internationaux, affaiblissent le potentiel agricole exportable de la France et pénalisent nos exportations, qui ont déjà fortement chuté. Leur développement passera de plus en plus par les produits transformés. Mais les industriels de l’agroalimentaire doivent moderniser leurs outils de production, investir dans l’innovation et rechercher de nouveaux marchés.

le 03/04/2025 à 15:24

fiche Question sur 09.04.Q04 « Numérique en agriculture : quels niveaux d’autonomies française et européenne ? Le point en 2025 »

241.13 KO

Le Net apporte, en positif, les logiciels de gestion des cultures, des élevages et de la comptabilité, qui sont des moyens pour les producteurs de se réapproprier leur métier. Mais le numérique a des côtés sombres : faute d'expérience ou de formation, les agriculteurs utilisant des applications numériques, se retrouvent dans des impasses quand ils ne peuvent faire appel à un humain au téléphone. De même, les alertes lancées en permanence par les robots de traite et reçues sur les smartphones sont source de stress. Il n'en reste pas moins qu'un certain nombre d'agriculteurs sont devenus reconnus sur le web comme producteurs de vidéos très bien faites, bien mises en scène, portant des messages utiles et clairs sur les machines et travaux agricoles, etc.

Le Net apporte, en positif, les logiciels de gestion des cultures, des élevages et de la comptabilité, qui sont des moyens pour les producteurs de se réapproprier leur métier. Mais le numérique a des côtés sombres : faute d’expérience ou de formation, les agriculteurs utilisant des applications numériques, se retrouvent dans des impasses quand ils ne peuvent faire appel à un humain au téléphone. De même, les alertes lancées en permanence par les robots de traite et reçues sur les smartphones sont source de stress. Il n’en reste pas moins qu’un certain nombre d’agriculteurs sont devenus reconnus sur le web comme producteurs de vidéos très bien faites, bien mises en scène, portant des messages utiles et clairs sur les machines et travaux agricoles, etc.

le 03/04/2025 à 12:53

fiche Question sur 09.04.Q02 « Les besoins d’évolution des agroéquipements pour en faciliter l’usage par les femmes »

518.05 KO

Comment diminuer la pénibilité du travail agricole en général, et pour les femmes en particulier, avec si possible une augmentation de la productivité ?
Cette réflexion sur ce sujet fait suite à une séance à l’Académie d’agriculture de France relative aux Femmes en Agriculture.

le 06/03/2025 à 14:35
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