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Dossier : Réforme de la PAC

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Des agriculteurs manifestent à Toulouse avec une centaine de tracteurs


AFP le 08/04/2021 à 17:Apr
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Pour la députée européenne Irène Tolleret, qui siège à la "Comagri", la réforme de la Pac sera pas applicable avant 2023 (©Pixabay)

Des agriculteurs avec une centaine de tracteurs ont manifesté jeudi à Toulouse pour protester contre un « verdissement » jugé excessif des futures aides européennes dans le cadre de la Politique agricole commune (Pac), ont constaté des journalistes de l'AFP.

Les différents convois rassemblant 160 agriculteurs au total, selon la préfecture, ont convergé de la périphérie vers le centre de Toulouse, provoquant des ralentissements sur plusieurs axes. Des pneus ont été déversés sur la chaussée près du péage de Muret sur l’A64 au sud de Toulouse. Les manifestants se sont ensuite réunis au centre ville, près du Monument aux morts. Des forces de l’ordre bloquaient les rues menant à la préfecture située à proximité. Des responsables départementaux de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs étaient reçus à la mi-journée en préfecture.

Plusieurs actions similaires ont eu lieu début avril dans la région parisienne et le nord de la France.

Dans la ligne de mire des agriculteurs, les éco-régimes, une nouvelle source de financement conditionnée à la mise en place de pratiques plus respectueuses de l’environnement. La Commission pourrait ainsi exiger le maintien de plus de « prairies permanentes, l’arrêt du déclin de la biodiversité, la réduction des phytos et fertilisants », selon un document de travail du ministère de l’agriculture consulté par l’AFP.

Mais pour Christian Mazas, secrétaire général adjoint de la Fdsea 31, « les agriculteurs se sont déjà adaptés pour être cohérents avec ce que demandent les consommateurs ». « Ce qu’on nous propose, c’est un peu comme si on demandait à un sauteur à la perche de passer de 6m à 7m50 . Il nous faut un certain temps », a-t-il ajouté à l’AFP. « Depuis une quinzaine d’années, voire plus, l’agriculture est en mouvement pour une production plus respectueuse de l’environnement. On progresse, on évolue », a assuré le responsable, craignant qu’on « fixe la barre trop haute sans qu’on ait le temps de s’adapter ».

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