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Dossier : Réforme de la PAC

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L'Afac veut placer l'agroforesterie au cœur des débats


TNC le 30/04/2021 à 15:Apr
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Pour la députée européenne Irène Tolleret, qui siège à la "Comagri", la réforme de la Pac sera pas applicable avant 2023 (©Pixabay)

Alors que chaque État membre de l’Union européenne doit établir son Plan stratégique national (PSN) dans le cadre de la future Pac, l’association française arbres champêtres et agroforesteries (Afac) défend ardemment le développement l’agroforesterie.

11 500 km, « chaque année, les haies régressent de 11 500 km » selon un communiqué de l’association française arbres champêtres et agroforesteries (Afac). L’association rappelle que « nous devrions, pour atteindre les engagements de la France pris lors de l’accord de Paris à la COP21, avoir doublé le linéaire existant d’ici 2050 ».

C’est pourquoi, l’Afac souhaite remettre l’agroforesterie au cœur du débat. « La prochaine Pac doit être celle qui permettra de construire un cadre sécurisant, stable, et rémunérateur pour tous les agriculteurs qui ont fait ou qui feront le choix de maintenir, de gérer durablement et de développer l’arbre et la haie. » Selon le réseau Afac « une Pac qui ne donnerait pas aux agriculteurs les moyens de prendre un virage agroécologique serait une erreur historique ».

Ils expliquent que « la présence de l’arbre est bénéfique à tou·tes, et à ce titre les efforts que font les agriculteurs en vue de son déploiement, de son maintien et de sa gestion doivent être soutenus collectivement. » Pour cela, ils souhaitent « s’appuyer sur le dispositif des éco-régimes, l’une des grandes nouveautés de la future Pac. »

« En tant que partie prenante de la concertation sur l’élaboration du Plan stratégique national de la Pac, l’Afac-Agroforesteries soutient un ensemble de propositions techniques pour une prise en compte ambitieuse de l’agroforesterie dans la future Pac » pour :

  • « Améliorer la productivité globale des fermes, diversifier le revenu des agriculteurs, une résilience renforcée de leurs systèmes de production face au dérèglement climatique et contribuer à l’attractivité et à l’économie des territoires avec des filières durables génératrices d’emploi non délocalisables » ;
  • « Accroitre la performance environnementale et territoriale des fermes. Ces services rendus par les agriculteurs qui pratiquent l’agroforesterie sont désormais reconnus au plus haut niveau des politiques européennes. Ils répondent à des attentes très fortes des citoyens en ce qui concerne leur santé, l’environnement et le climat et doivent être reconnus, pris en compte et favorisés dans la prochaine Pac. »

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