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Dossier : Réforme de la PAC

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Écoles fermées et garde d'enfants

La Confédération paysanne demande des solutions pour les exploitant(e)s


TNC le 17/04/2020 à 18:Apr
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Pour la députée européenne Irène Tolleret, qui siège à la "Comagri", la réforme de la Pac sera pas applicable avant 2023 (©Pixabay)

La fermeture des écoles suite à la pandémie de covid-19 ayant été prolongée jusqu'au 11 mai et alors que les agriculteurs et agricultrices continuent de travailler pour nourrir les Français, la Confédération paysanne demande au gouvernement davantage de solutions de garde pour les enfants d'exploitant confinés.

En pleine crise sanitaire du coronavirus, si une grande partie de la population française est confinée chez elle, les agriculteurs(.rices) poursuivent leur activité, jugée essentielle pour éviter toute pénurie alimentaire. Alors que l’approvisionnement et les circuits de distribution sont parfois bouleversés, ils sont même souvent obligés de mettre les bouchées doubles pour pallier les livraisons retardées ou partielles, tant pour se fournir en intrants et équipements que pour écouler leurs productions. Surtout s’ils pratiquent la vente directe puisque la plupart des marchés sont fermés. D’autant plus avec le manque de main-d’oeuvre auxquels ils doivent faire face.

Pour les exploitant(e)s ayant des enfants confinés à la maison suite à la fermeture des écoles, qui a été prolongée jusqu’au 11 mai, ce surcroît d’activité n’est pas toujours facile à gérer. En plus, il arrive en même temps que l’intensification des travaux de printemps dans les champs. Certes, la MSA propose un dispositif d’arrêt de travail pour garde d’enfant, accessible aux producteurs agricoles mais il ne répond pas à cette problématique selon la Confédération paysanne, puisque ces derniers doivent continuer à travailler justement. Et « il n’ouvre pas droit au service de remplacement, ce qui limite fortement sa portée », déplore le syndicat dans un communiqué du 16 avril.

Voir également : Crise sanitaire − La Conf’ propose 24 mesures d’urgence pour éviter de perdre des paysans

« Si des solutions d’accueil ont pu être trouvées localement, avec l’aide des collectivités territoriales, beaucoup de paysan.ne.s sont dans l’impasse », estime-t-il. « Pour faire face à cette situation, la Confédération paysanne et la Fnab s’associent pour demander à l’État d’apporter une solution aux parents agriculteurs, en accueillant leurs enfants dans les crèches et les écoles, et en assurant le droit au service de remplacement pour garde d’enfant, sans surcoût. Il en va de l’avenir de la production agricole à court terme. »

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