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Dossier : Mobilisation des agriculteurs

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Gronde agricole

Fesneau estime que bloquer Paris ne servira pas les intérêts des agriculteurs


AFP le 28/01/2024 à 13:Jan
Traffic jam, tractors and cars.

(©Getty Images)

Le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau a dit dimanche douter qu'un blocage d'accès routiers à Paris serve les « intérêts des agriculteurs », alors que plusieurs de leurs organisations ont promis un « siège » de la capitale lundi.

« C’est un acte qui, à la fin, vient pénaliser principalement les Parisiens. Bloquer l’ensemble de l’Ile-de-France, je suis pas sûr que ça va rendre service aux intérêts des agriculteurs », a affirmé M. Fesneau à l’antenne de BFMTV.

« Bloquer Paris et la région parisienne est un acte qui vient pénaliser principalement les Parisiens. Or, en Ile-de-France, il y a des gens qui travaillent, des gens qui les [les agriculteurs] écoutent, des gens qui les respectent », a plaidé Marc Fesneau.

Les syndicats FNSEA et Jeunes Agriculteurs du Grand Bassin parisien ont annoncé samedi un « siège de la capitale pour une durée indéterminée » à partir de lundi à 14 heures, même si les instances nationales des deux organisations n’ont pas encore tranché sur la suite du mouvement de colère de leur profession au niveau de l’ensemble du pays.

« Tous les axes lourds menant à la capitale seront occupés par les agriculteurs », selon le mot d’ordre diffusé samedi soir.

« Les agriculteurs (…) doivent pouvoir exprimer leurs revendications, pas au prix du blocus de Paris, de la région parisienne », a martelé le ministre.

Alors que son collègue de l’Intérieur Gérald Darmanin avait donné mercredi soir des consignes de « grande modération » aux préfets face à la colère paysanne, en leur demandant de ne faire intervenir les forces de l’ordre qu’en « dernier recours », Marc Fesneau a professé dimanche une « tolérance zéro sur les violences et les dégradations ».

Concernant le marché de Rungis, que la Coordination rurale du Lot-et-Garonne prévoit de bloquer, le ministre de l’Agriculture a remarqué que « c’est le lieu où viennent converger la plupart des produits français (…) vous savez qui ils vont pénaliser ? Ils vont pénaliser les agriculteurs. Parce qu’à la vérité, quand vous bloquez Rungis, vous bloquez la capacité d’écoulement des produits ».

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