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Dossier : Influenza aviaire

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Grippe aviaire

L'État prêt à débloquer près de 90 millions d'euros pour indemniser les pertes


AFP le 12/05/2021 à 09:May
Free Range Ducks on the Farm

A gaggle of ducks being reared outside on an organic farm. The ducks are fattened up ready for a tradtional Christmas dinner.More farm animals here.

L'Etat français prévoit de mobiliser dans un premier temps près de 90 millions d'euros pour indemniser les professionnels ayant subi des pertes d'exploitation en raison de la grippe aviaire, notamment les éleveurs de canards du sud-ouest, a indiqué mardi le ministère de l'agriculture.

« C’est une première étape, le montant final [du plan d’indemnisation] sera probablement plus élevé », a souligné le cabinet du ministre Julien Denormandie à l’issue d’une réunion avec les acteurs de la filière. Une partie des fonds doivent être débloqués rapidement pour soutenir tous les maillons – accouveurs, éleveurs, industriels – dont l’activité a été perturbée par l’influenza aviaire (communément appelée grippe aviaire) qui a sévi cet hiver, entraînant l’abattage de plus de 3,5 millions de volailles (essentiellement des canards) et des arrêts prolongés de production. Cette indemnisation des pertes économiques est complémentaire des indemnisations sanitaires versées aux éleveurs dont les cheptels ont été éliminés.

Dans le détail, 40 millions d’euros sont fléchés vers les éleveurs, 30 millions d’euros vers l’amont (élevage d’animaux reproducteurs, accouvage), 500 000 euros spécifiquement vers les élevages de poules pondeuses empêchés de fonctionner normalement, et neuf millions vers les éleveurs de gibier dans l’impossibilité de vendre leur production (la lutte contre la grippe aviaire interdit les lâchers de gibier à plumes). Les entreprises de l’aval (notamment les transformateurs privés de matière première) pourront recevoir dix millions d’euros sous forme d’avances de trésorerie remboursables. Les dispositifs prévus pour l’accouvage et l’aval doivent être soumis aux autorités européennes avant d’être pleinement entérinés, a précisé le ministère.

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