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Dossier : Influenza aviaire

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Grippe aviaire

Un cas détecté dans un élevage de dindes de la Somme


AFP le 01/08/2022 à 12:Aug
Free Range Ducks on the Farm

A gaggle of ducks being reared outside on an organic farm. The ducks are fattened up ready for a tradtional Christmas dinner.More farm animals here.

Un cas de grippe aviaire a été détecté à Feuillères (Somme) dans un élevage de dindes, entrainant l'abattage de quelque 8 000 dindes présentes sur l'élevage, a annoncé lundi la préfecture de la Somme.

« Un premier foyer d’influenza aviaire hautement pathogène » a été confirmé samedi dans cet élevage de la Somme, a précisé dans un communiqué la préfecture, précisant que pour éviter tout risque de diffusion du virus à d’autres élevages, « des zones réglementées de protection et de surveillance ont été mises en place dans un rayon de 3 à 10 km ».

Dans ces périmètres, « tous les lieux de détention de volailles et d’oiseaux captifs sont soumis à des prescriptions spécifiques », notamment l’interdiction des « mouvements de volailles et d’oiseaux captifs ».

Les services de l’État « sont mobilisés aux côtés de l’éleveur qui sera indemnisé des pertes subies », a précisé la préfecture. En outre, la découverte d’oiseaux sauvages morts doit faire l’objet d’une déclaration auprès du réseau de surveillance Sagir, a-t-elle ajouté.

Depuis novembre, la France a recensé plus de 1 300 foyers d’influenza aviaire dans des élevages, entraînant l’abattage de presque 20 millions de volailles sur le territoire. En comparaison, lors du dernier épisode de grippe aviaire en 2020/2021, le pays comptait près de 500 foyers et 3,5 millions de volailles avaient été abattues.

L’influenza aviaire a un caractère saisonnier du fait que le virus soit transmis par des oiseaux migrateurs venant d’Asie. L’épizootie commence généralement à se développer en octobre en Europe et se poursuit jusqu’au mois d’avril. Mais pour la première fois, les oiseaux sauvages ont contaminé cette année des élevages lors de la remontée de leur migration des pays du sud, ce qui a entraîné une deuxième vague qui a touché des zones habituellement épargnées, comme le Périgord et les Pays de Loire.

Entraînant des surcoûts considérables pour les éleveurs, les filières ont eu davantage de mal à retrouver leur production, le virus ayant aussi atteint les accouveurs, premier maillon de la chaîne. L’enveloppe globale prévisionnelle du ministère de l’Agriculture prévoit 760 millions d’euros pour couvrir les dégâts liés à la grippe aviaire.

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