Accéder au contenu principal

sommaire

Sommaire du dossier

Dossier : Influenza aviaire

précédent

51/127

articles

suivant

Expansion de la grippe aviaire

Des millions d'animaux à abattre dans le Grand Ouest


AFP le 11/03/2022 à 12:Mar
Free Range Ducks on the Farm

A gaggle of ducks being reared outside on an organic farm. The ducks are fattened up ready for a tradtional Christmas dinner.More farm animals here.

La brusque flambée des contaminations d'élevages par la grippe aviaire dans le Grand Ouest, principalement en Vendée, impose l'abattage de millions de volailles pour « assainir la zone », a indiqué vendredi le ministère de l'Agriculture à la presse.

Actuellement, « on a éliminé environ 1,2 million d’animaux et on estime qu’on a encore trois millions d’animaux qui restent à abattre » dans le Grand Ouest.

L’ampleur de cette crise dépasse d’ores et déjà celle de l’an dernier, surtout circonscrite au Sud-Ouest. Près de 500 foyers avaient été recensés dans des élevages et 3,5 millions de volailles, essentiellement des canards, abattues. Cette année, 611 foyers en élevages étaient comptabilisés au 10 mars, selon le ministère.

Plus de quatre millions de volailles avaient été abattues avant même que les contaminations ne se multiplient depuis fin février dans le Grand Ouest, déclenchant une nouvelle campagne d’abattages massifs.

« Les moyens d’élimination mais aussi de stockage en attente d’élimination (…) sont progressivement augmentés pour faire face aux besoins », a fait savoir le cabinet du ministre de l’agriculture.

La situation est surtout critique en Vendée où le nombre de foyers a bondi en quelques jours : de 74 dimanche à 187 au dernier bilan.

La zone comporte de nombreux élevages de volailles, dont certains considérés comme « stratégiques » car produisant des animaux servant à la reproduction. Sont aussi présents des couvoirs, « vraiment clés pour la reprise d’activité dans quelques semaines quand on aura assaini la zone », relève le ministère. Un couvoir a déjà été contaminé, « tous les autres sont protégés et l’objectif, c’est de créer une zone tampon tout autour des couvoirs pour préserver nos capacités productrices pour l’avenir », poursuit cette source.

Les articles du dossier