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Dossier : Influenza aviaire

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Grippe aviaire en Nouvelle-Aquitaine

L'expansion semble « contrôlée », selon la préfète


AFP le 21/01/2021 à 16:Jan
Free Range Ducks on the Farm

A gaggle of ducks being reared outside on an organic farm. The ducks are fattened up ready for a tradtional Christmas dinner.More farm animals here.

« L'expansion de l'épizootie » de grippe aviaire « semble à ce jour contrôlée » en Nouvelle-Aquitaine et notamment dans son épicentre des Landes, a indiqué jeudi la préfète de région, où les premières indemnisations d'éleveurs ont commencé.

« Si les choses en restent là, on devrait pouvoir maîtriser complètement cette épizootie, ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas encore des semaines de travail », a souligné tout en prudence la préfète de Gironde et de Nouvelle-Aquitaine Fabienne Buccio lors de ses vœux à la presse à Bordeaux.

La préfète a estimé que les mesures « drastiques » mises en place s’étaient révélées « adaptées et efficaces », entre abattages massifs, interdiction de transports et d’introduction de volailles et autre oiseaux captifs. Au 14 janvier, plus d’1 million de volailles, essentiellement des canards, avaient été abattues dans le sud-ouest.

La préfète a toutefois mis en garde contre « un risque de ressauts » de l’épidémie. « Face à un virus, on ne maîtrise pas tout », a ajouté Fabienne Buccio.

« L’État soutiendra les éleveurs, leurs pertes seront compensées », a-t-elle assuré. Les premières indemnisations pour un montant d’environ 1 million d’euros sont en cours pour une vingtaine de dossiers.

Au 20 janvier, la France comptait 348 foyers confirmés d’«  influenza aviaire hautement pathogène » dans des élevages de canards et de volailles, principalement localisés en Nouvelle-Aquitaine (300). Le département des Landes, où la filière avicole représente plus de 2 500 emplois répartis en 850 exploitations, est de loin le plus touché avec 272 foyers, selon les derniers chiffres du ministère de l’agriculture.

S’il « se confirme que la crise est bien maîtrisée, on a quelques mois devant nous pour travailler, et trouver les bonnes lignes avec la profession (…) Il faudrait peut-être que les élevages soient moins importants que ce qu’ils ne sont actuellement(…) ça pourrait être une solution », selon la préfète de Nouvelle-Aquitaine.

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