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Huiles, protéines végétales et chanvre

Gilles Robillard, nouveau président de Terres Inovia


TNC le 16/09/2020 à 09:21
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Le 15 septembre 2020, le conseil d'administration de Terres Inovia a élu Gilles Robillard à la tête de l'institut technique des huiles, des protéines végétales et du chanvre.

« Gilles Robillard, exploitant en Bourgogne, connaît les difficultés des agriculteurs d’aujourd’hui et la nécessité d’accompagner les évolutions de pratiques nécessaires », présente Terres Inovia, dans un communiqué annonçant l’élection de son nouveau président le 15 septembre 2020. « Comment réinventer l’agriculture ? C’est justement l’un des enjeux de l’institut, qui doit être là pour interagir avec tous les producteurs, quelle que soit leur situation, afin de construire des solutions adaptées à leurs exploitations », assure Gilles Robillard.

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Le nouveau président de Terres Inovia entend poursuivre la même ligne directrice que son prédécesseur et souhaite accompagner les agriculteurs selon trois axes :

  • « L’accroissement de l’autonomie protéinique de la France : c’est l’un des pivots de notre action. L’institut a été force de propositions, avec l’interprofession Terres Univia, pour l’élaboration du Plan national pour les protéines et va continuer à travailler dans ce sens »
  • « L’accompagnement des producteurs à penser en système de cultures, et non plus en cultures distinctes afin de trouver de nouveaux leviers de productivité »
  • « L’amélioration de la sélection variétale, l’une des solutions les plus prometteuses, à l’heure de la diminution des produits phytosanitaires »

« Parce que notre défi, c’est d’aider les producteurs à être plus productifs, tout en disposant de moins de solutions phytosanitaires, en trouvant de nouveaux leviers », Gilles Robillard souligne également deux enjeux majeurs à relever : « savoir s’adapter au changement climatique, dont les dérèglements perturbent les pratiques agronomiques classiques, mais aussi en atténuer les effets » et « accompagner les agriculteurs dans la transition agricole et chercher des solutions économiquement viables, impliquant moins de produits de protection des plantes ».

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