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Commercialisation 2018-2019

Vers plus de blé exporté en UE que prévu, mais un peu moins vers les pays tiers


TNC le 16/01/2019 à 17:00
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Àla mi-campagne et après la trêve des confiseurs, Franceagrimer n’a révisé qu’à la marge ses prévisions de commercialisation des céréales françaises. Les exportations intracommunautaires de blé tendre sont revues à la hausse, contre une baisse de l’estimation des expéditions vers pays tiers.

« Les prévisions de ventes de blé français vers l’Union européenne sont ajustées à la hausse à plus de 7,7 Mt pour 2018/19, soit 40 000 t de plus qu’en décembre 2018 », a expliqué Franceagrimer à l’issue de son dernier conseil spécialisé pour les céréales.  « Sur les cinq premiers de mois de la campagne, les achats européens totalisaient 1,8 Mt dont plus des trois quarts à destination de la Belgique et des Pays-Bas. »

« A contrario, les prévisions d’exportations de blé français vers les autres pays sont révisées à la baisse de 100 000 t à 8,7 Mt, dans un contexte de renforcement de l’euro face au dollar. Au 7 janvier 2019, les embarquements de blé à destination des pays tiers s’élevaient à 4,6 Mt, soit plus de la moitié des prévisions pour la campagne. »

Selon Franceagrimer, « le second semestre s’annonce concurrentiel avec l’arrivée sur le marché mondial des blés argentins, dont la capacité d’exportation est estimée à 14 Mt, contre 12 Mt l’an passé, en dépit de problèmes de qualité. »

Moins de blé mais plus de maïs dans les rations

Sur le marché intérieur français, « les prévisions d’utilisations de blé par les fabricants d’aliments du bétail sont ajustées à la baisse de 50 000 t à 4,85 Mt au profit du maïs (3,25 Mt). Les ventes de maïs vers l’Union européenne sont très légèrement revalorisées à près de 4,3 Mt (+ 20 000 t par rapport aux prévisions de décembre).

Concernant l’orge, « les prévisions d’utilisations sur le marché français sont reconduites. En revanche, les prévisions d’exportations sont révisées à la baisse (- 60 000 t vers l’Union européenne,  – 100 000 t vers les autres pays), dans un contexte de révision à la baisse des besoins chinois par les analystes mondiaux. Néanmoins, l’Arabie saoudite est de retour aux achats par rapport à l’an dernier, avec plus de 0,5 Mt d’orge achetées à la France au 7 janvier, devant la Chine (0,4 Mt), la Tunisie et la Lybie (0,1 Mt chacune). »

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