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Varenne de l'eau

Les objectifs du chantier «changement climatique et résilience de l’agriculture»


TNC le 13/07/2021 à 14:30
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Lancé par le ministre de l’agriculture le 28 mai, le Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique poursuit ses travaux. Le 9 juillet, le deuxième chantier, consacré à la résilience de l’agriculture, a précisé ses trois objectifs principaux : mise en place d’une réflexion propre à chaque filière, diagnostic territoriaux sous l’égide des chambres d’agriculture, organisation d’ateliers avec l’ensemble des parties prenantes.

Après le lancement du Varenne de l’eau le 28 mai, les trois groupes de travail s’attèlent à la lourde tâche de trouver les solutions d’avenir pour adapter l’agriculture au changement climatique. Le deuxième chantier, consacré au renforcement de la résilience de l’agriculture, a été initié le 9 juillet par Anne-Claire Vial, présidente de l’Acta, et François Champanhet, rapporteur et membre du CGAAER. Pour mémoire, les deux autres chantiers du Varenne de l’eau portent sur la gestion des risques, et la gestion de la ressource en eau.

Mobiliser les interprofessions

Premier axe de travail dévoilé par le groupe, l’élaboration d’une réflexion, au sein de chaque filière agricole, pour mettre en place une feuille de route d’adaptation au changement climatique. Les interprofessions devront ainsi définir leur vision à 2050, en prenant en compte les différents scénarios climatique possibles. Les réflexions devront évaluer un scénario à forte contrainte sans ressource d’eau supplémentaire, ou un scénario ouvrant la possibilité d’une irrigation de résilience, définir de propositions, prendre en compte l’atténuation, ainsi que les stratégies des filières proches.

Ces travaux, qui commencent dès à présent, doivent aboutir fin septembre à l’élaboration d’une note d’une dizaine de pages. Les interprofessions devront travailler en lien avec les instituts techniques et les conseils spécialisés de FranceAgriMer.

Un diagnostic territorial par région

Parallèlement, les chambres d’agriculture seront mobilisées pour réaliser, à l’échelle de chaque région métropolitaine, un diagnostic de territoire. Il s’agit de visualiser les effets du changement climatique à partir d’un état des lieux de l’existant.

À partir de ces diagnostics, attendus pour l’automne, des plans d’adaptation régionaux seront lancés en 2022, pour accompagner les agriculteurs en fonction de leurs besoins dans chaque territoire.  

Enfin, des ateliers thématiques rassemblant l’ensemble des parties prenantes doivent également se tenir à l’automne, autour de sujets identifiés comme prioritaires : irrigation efficiente, contribution de la sélection génétique, caractéristiques d’une agriculture de résilience pour les quinze prochaines années…