Le blé soutenu par Chicago

Les prix du blé étaient en progression, mercredi à la mi-journée, soutenus notamment par une forte hausse de la Bourse de Chicago.

Cette dernière progresse notamment en raison de prévisions météorologiques annonçant des températures froides pour la semaine à venir aux États-Unis, susceptibles de compliquer les semis.

L’organisme public FranceAgriMer a revu mercredi en légère hausse les exportations de blé français vers les pays tiers (hors-UE) pour la campagne commerciale en cours, à 7,55 millions de tonnes (+100 000 tonnes), une hausse qui ne compense que partiellement une révision à la baisse des exportations de la France vers ses voisins européens (-180 000 tonnes à 5,62 Mt). Le stock final de blé tendre français est stable à 2,7 Mt.

En France, la météo reste sous surveillance, après l’épisode de gel de la semaine passée, « qui a essentiellement [affecté] les cultures de printemps comme les betteraves ou plus modestement les orges brassicoles de printemps », a souligné le cabinet Agritel. « Concernant les céréales, le risque est le gel des épis dans la tige, il va falloir attendre quelques semaines » pour avoir une idée de l’impact sur les cultures, a estimé mercredi lors d’un point presse Benoît Piètrement, président du conseil spécialisé grandes cultures de FranceAgriMer et céréalier dans la Marne.

Vers 13h45 (11h45 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait de 3,50 euros sur l’échéance rapprochée de mai à 221 euros, une volatilité qui peut s’expliquer par la clôture des options pour cette échéance cette semaine. Concernant la prochaine récolte, l’échéance de septembre progressait d’un euro à 202,75 euros, pour plus de 29 000 lots échangés, toutes échéances confondues. La tonne de maïs, elle, progressait de 1,25 euro sur l’échéance de juin à 219,50 euros, et d’un euro sur l’échéance d’août à 215,25 euros, pour un peu moins de 500 lots échangés.

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