Le blé repart à la hausse sur le marché européen sur fond de forte demande

Les prix du blé sont repartis à la hausse jeudi sur le marché européen alors que la demande reste forte et que le prix des engrais azotés s'envole et inquiète le monde agricole.

L’organisme FranceAgriMer a révisé à la baisse sa prévision de production de blé tendre pour la campagne 2021-2022 à 35,24 millions de tonnes (contre 36,06 millions de tonnes prévus un mois plus tôt).

Il a également revu à la baisse le stock de report en blé tendre français pour la campagne 2021-2022 à 2,359 millions de tonnes désormais.

« La forte demande en blé européen et russe soutient les cours. Des incertitudes persistent sur le volume exportable de la Russie et la possibilité de la mise en place d’un quota d’exportation pour le blé à partir de février 2022 », a noté cet organisme.

Il a souligné que la Chine était devenue l’un des principaux acheteurs de la prochaine récolte de blé en Australie (2 millions de tonnes sur un total de 5 millions) en dépit des tensions diplomatiques entre les deux pays. Il a rappelé que les acheteurs chinois avaient annulé certaines cargaisons de blé français en raison de problèmes de qualité.

Le prix du maïs n’affichait pas de direction nette jeudi, après une correction la veille à la suite de la publication du rapport Wasde du ministère de l’Agriculture américain, qui a revu à la hausse ses prévisions de production mondiale de cette céréale.

Jeudi, peu avant 14h00 (12h00 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre était en hausse de 3,25 euros sur l’échéance de décembre, à 268,00 euros, et progressait de 2,75 euros sur l’échéance de mars, à 264,50 euros, pour plus de 22 000 lots échangés.

La tonne de maïs était en hausse de 1 euro sur l’échéance de novembre, à 241 euros, mais baissait de 1,25 euro sur l’échéance de janvier, à 232 euros, pour plus de 1 400 lots échangés.

Pour suivre les évolutions des cours des matières premières agricoles, rendez-vous sur les cotations Agri Mutuel.