Le blé quasi stable

Les prix du blé étaient quasi stables mercredi après-midi, en dépit d'une parité euro-dollar favorable et d'une révision à la hausse des projections d'exportation de FranceAgriMer.

Peu avant 15 h (14 h GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 25 centimes d’euro sur l’échéance rapprochée de décembre, à 178 euros, et de 25 centimes également sur l’échéance de mars, à 180,50 euros, pour quelque 10 000 lots échangés. L’euro était autour de 1,1007 dollar, soit son plus bas niveau depuis un mois, au lendemain d’un discours sur l’économie sans surprise du président américain Donald Trump.

Dans son bilan mensuel de marché, FranceAgriMer a revu en très légère baisse, comme le ministère de l’agriculture, la production de blé tendre à 39,5 millions de tonnes (- 200 000 tonnes) et à l’inverse, révisé à la hausse l’estimation d’exportations pour cette campagne de commercialisation 2019/20 à 20,8 million de tonnes (+ 400 000 tonnes).

FranceAgriMer a notamment revu à la hausse à 12 millions de tonnes (+ 300 000 tonnes) les exportations vers les pays tiers (hors UE). En conséquence, l’organisme public table logiquement sur des stocks moins lourds en fin de campagne, à 2,5 millions de tonnes (- 400 000 tonnes par rapport aux projections du mois d’octobre).

À l’inverse, les projections de stocks de maïs grain (utilisé pour l’alimentation du bétail) sont légèrement revues à la hausse, à 2,2 millions de tonnes (+ 100 000 tonnes), compte tenu d’une révision à la baisse d’autant ou presque des exportations vers les pays de l’Union européenne à 3,9 millions de tonnes.

La tonne de maïs était également assez stable, reculant de 25 centimes sur l’échéance rapprochée de janvier, à 163,50 euros, et de 25 centimes également sur l’échéance de mars, à 167,75 euros, pour environ 130 lots échangés.

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