Le blé poursuit son rebond, appel d’offres de l’Algérie

Les prix du blé voyaient leur rebond de la veille se poursuivre, après le lancement par l'Algérie d'un nouvel appel d'offres, une semaine à peine après le dernier.

« Le repli des cours de ces derniers jours incite l’Algérie à revenir aux achats » pour des chargements au mois de mars, a souligné le cabinet Agritel dans une note publiée mardi, où il souligne que « la France affiche des prix très compétitifs tout comme l’Argentine ».

Parmi les autres facteurs susceptibles de soutenir les cours, une forte hausse des températures sur le bassin de production de la mer Noire, a entraîné la fonte de la couverture neigeuse dans de nombreux endroits, ce qui laisserait les cultures vulnérables à une nouvelle vague de froid, à en croire Inter-Courtage, qui possède une antenne à Kiev.

En Russie, « le gouvernement a formellement approuvé la mise en place d’une taxe sur les exportations de blé à hauteur de 50 euros par tonne à partir du 1er mars, après les 25 €/t à partir du 15 février », a souligne le cabinet Inter-Courtage dans une note.

Dans l’Union européenne, les exportations de blé tendre ont rebondi la semaine dernière, à 511 572 tonnes (385 769 tonnes la semaine précédente), pour un cumul de 14,5 millions de tonnes (Mt) depuis le début de la campagne en cours.

La France demeure en tête des exportations, avec près de 4 Mt, devant la Lituanie, à 2,23 Mt et la Lettonie à 1,91 Mt.

Vers 13h15 (12h15 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait d’un euro sur l’échéance de mars à 227,50 euros, et de 50 centimes sur l’échéance de mai à 222 euros, pour un peu moins de 20 000 lots échangés.

La tonne de maïs, elle, progressait de 0,75 euro, tant sur l’échéance de mars à 211,75 euros, que sur le contrat de juin à 209,75 euros, pour près de 1 500 lots échangés.

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