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Le travail en élevage

Un facteur de production à davantage prendre en compte dès l’installation


TNC le 26/08/2020 à 05:37
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Alors que la production de lait a de plus en plus de mal à attirer des jeunes pour remplacer les éleveurs partant à la retraite ou répondre au besoin de main-d'œuvre du secteur, notamment salariée, de nombreux organismes agricoles planchent sur le travail en élevage, l'un des principaux freins à l'installation et au salariat dans les exploitations laitières.

« Le travail est l’un des principaux facteurs d’attractivité du métier d’éleveur, expliquait l’Idele au Space 2019. Beaucoup de jeunes qui se lancent ont la tête dans le guidon et se sentent invincibles. À plus ou moins brève échéance, certains se rendent compte que l’équilibre vie pro/vie perso n’est pas simple, d’autres rencontrent des problèmes de santé. Quelques-uns décident même de changer de profession. Travailler sur cette thématique, c’est donc faire en sorte que les installations en élevage soient plus pérennes. »

C’est pourquoi, depuis plusieurs années, les conditions, la charge et l’organisation du travail représentent un sujet de réflexion majeur pour l’organisme. L’objectif : proposer des outils d’évaluation et des leviers d’amélioration, pour que ce facteur de production, aussi crucial que le cheptel ou les équipements, soit mieux intégré le plus tôt possible dans les projets d’installation…

Retrouvez : « Renforcer l’attractivité du métier pour pérenniser l’installation »

Afin d’aider les futurs installés à appréhender ce paramètre, le point info installation transmission des Hauts-de-France a par exemple développé un auto-diagnostic visant à estimer la charge de travail, identifier les points de blocage et trouver des solutions pour y remédier. Ce guide « Travail : testez-vous avant de vous installer » liste les questions à se poser dans ce domaine avant de se lancer dans l’élevage, et regroupe de nombreux conseils et témoignages.

Apprendre à être un éleveur heureux

Des recommandations qui peuvent également servir aux producteurs déjà en place.  Ainsi, la MSA et certains Geda proposent des livres et des formations pour apprendre à « être bien dans ses bottes » d’exploitant agricole. Car le bien-être des éleveurs importe autant que celui des animaux, et il n’est pas sans conséquence.

Pour en savoir plus : Apprendre à être bien dans ses bottes

De son côté, l’association de gestion et de comptabilité Icoopa travaille, depuis quelque temps déjà, sur le bonheur au travail, dans différents secteurs d’activité et en particulier dans l’agriculture et l’élevage. À travers des ouvrages et des stages, elle livre ses préconisations pour devenir un éleveur heureux. Parmi celles-ci : placer l’humain au cœur de l’entreprise et veiller au confort de travail.

Découvrez les autres conseils d’Icoopa pour s’épanouir dans son métier d’agriculteur. 

Et pour être un salarié d’élevage épanoui, le Cniel et l’institut de l’élevage idele recommandent entre autres de :