Accéder au contenu principal
Fin 2024 voire début 2025

Gilles Bourdier prévoit de transmettre son élevage


TNC le 10/01/2024 à 13:48
gilles-bourdier-cede-son-elevage-allaitant-fin-2024

(© Vidéo Youtube, chambre d'agriculture de la Creuse)

L’année qui commence est celle de la retraite pour Gilles Bourdier, et de la transmission de son élevage bovin allaitant dans la Creuse, voire au plus tard début 2025. Pour maximiser ses chances de trouver un repreneur, il présente sa ferme et ses atouts dans une vidéo publiée sur Youtube par la chambre d’agriculture. Souhaitons, en ces premiers jours de 2024, la réussite de ce projet.

Pour afficher cette vidéo, veuillez accepter les cookies Youtube en cliquant ici

Gilles Bourdier est éleveur de vaches allaitantes limousines, à La Betoulle sur la commune de Saint-Sébastien au nord de la Creuse, depuis bientôt 40 ans. Depuis le 1er septembre 1985, il est installé sur l’exploitation familiale, en individuel, qu’il a développée au fil des années. 2024 annonce celle de la retraite agricole pour le producteur, donc de la transmission de l’élevage. Sinon, ce sera pour « début 2025 », indique-t-il.

Sans successeur pour sa ferme, il l’a inscrite au RDI (répertoire départ installation) et la met en avant dans une vidéo de la chambre d’agriculture du département (avec la participation du Conseil départemental), postée également sur les réseaux sociaux, Youtube et Facebook entre autres. Grâce aux images nombreuses et variées, dont certaines aériennes, cette visite virtuelle permet, aux repreneurs éventuels, de découvrir la structure et de se faire une première idée.

Cheptel, terres, commune : des atouts

L’exploitant présente le troupeau, créé à son installation par l’achat des premières bêtes à des éleveurs du Herd Book de la race, auquel il s’est inscrit (station de Lanaud, près de Limoges). Il adhère aussi à Bovins Croissance. Gilles élève vaches, génisses qu’il vend pleines, réformes et reproducteurs.

En termes de surface, la SAU s’étend sur 80 ha : des prairies essentiellementet une dizaine d’hectares de céréales, avec « la possibilité d’en labourer un peu plus », précise le cédant qui s’est converti au bio en 2020. L’avantage : les terres sont regroupées autour des bâtiments. Des analyses de sols ont aussi été effectuées, montrant un pH entre 6 et 7. « Des amendements réguliers ont été apportés », ajoute-t-il.

Autre point fort : la présence de deux rivières et de sources. Le futur retraité met, de plus, en avant l’attractivité de sa commune pour de nouveaux arrivants, et les familles en particulier : « Le village de 650 habitants, à 3 km, bien entretenu, dispose de pas mal de commerces et services : boulangerie, épicerie, coiffeur, pharmacie, médecins, école primaire avec ramassage scolaire, gare, autoroute A20 à 6 km. »

Sont à céder : les bâtiments (une stabulation, un petit bâtiment d’engraissement et un autre de stockage), le cheptel, le matériel et une partie du foncier, le reste est proposé en location.