2 départements, 2 systèmes… Et 2 éleveurs laitiers cherchant leur successeur

Dominique Piet et Edgar Lucke cherchent à passer le flambeau, d'ici un à deux ans pour le premier et dès 2023 pour le second. Tous deux sont éleveurs de vaches laitières, sans repreneur identifié, mais dans deux départements et systèmes différents, avec chacun leurs avantages propres et des atouts qui se rejoignent.

Dominique Piet a l’intention, d’ici un à deux ans, de transmettre l’exploitation de bovins lait à Saint-Georges-des-Gardes (dans le Maine-et-Loire), où il est associé avec son frère. Pour trouver un repreneur, il présente la structure et ses atouts.

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→ Quelques chiffres et infos sur la ferme.

– Main-d’œuvre : 2 UTH.

– Mode de production : conventionnel.

– SAU : 68 ha (50 % en propriété,  50 % en location au beau-père)

– Volume produit : 900 000 à 930 000 l de lait/an.

– Laiterie : LSDH.

« Proche de ses producteurs », souligne Dominique. Une partie du lait est vendu sous la marque C’est qui le patron. Le prix du lait payé aux éleveurs au moment de la présentation de l’élevage (juin 2022) : 430 €/1 000 l.

– Traite : un robot de traite Lely.

– Assolement : maïs (25 ha), blé (17 à 20 ha), ensilage d’herbe et pâturage (25 ha).

– Matériel : à 90 % en Cuma (ensileuse, moissonneuse, épandeur à fumier, tonne à lisier, tracteurs…) avec prestation de services (un salarié permanent).

– Logement : deux grandes maisons à vendre.

→ Les avantages mis en avant.

– Parcellaire groupé, autour du siège d’exploitation.

– Bonnes parcelles, drainées et faciles à travailler.

– Agrandissement possible.

– Prix du foncier abordable : 2 500 à 3 500 €/ha à l’achat.

– Secteur agricole dynamique, avec des installations tous les ans, « amenant des idées neuves ».

– Tout comme la vie locale.

Saint-Georges-des-Gardes fait partie de la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou (21 000 habitants) à 10 min. Elle compte 1 500 habitants, mais dispose des services de proximité essentiels, et d’écoles notamment. Des possibilités d’emplois existent dans différents domaines pour les conjoints souhaitant travailler à l’extérieur (une biscuiterie, un verger, un fabricant de serres à couverture plastique, une maison de retraite…). Plusieurs villes sont proches : Cholet à 20 min et Angers à 45 min.

Autre région, autre système (SAU, volume produit, assolement, alimentation des animaux…) chez Edgar Lucke, éleveur de bovins lait dans l’Indre qui, lui, projette de céder sa ferme dès 2023 et recherche lui aussi un successeur.

Cliquer sur le curseur pour lancer la vidéo, sur la chaîne Youtube d’Aurélie Brunet (juriste en droit rural/droit des sociétés, et conseillère transmission à la chambre départementale d’agriculture).

→ Quelques chiffres et infos sur la ferme.

– Main-d’œuvre : 1 UTH.

– Mode de production : agriculture biologique.

– SAU : 168 ha.

– Cheptel : une cinquantaine de vaches laitières (pas plus de 60 en hiver à traire seul, deux périodes de vêlages en mars et en septembre/octobre). 

– Référence laitière : 660 000 l de lait/an (580 000 l réalisé l’an passé, l’agriculteur a réduit le nombre de VL).

– Traite : salle de traite irlandaise 2 x 10 postes simples équipement, avec distribution de concentré.

– Assolement : prairies naturelles (109 ha), prairies temporaires (18 ha), céréales (41 ha, « une grande parcelle principalement, que l’on peut découper comme on veut »).

« Le troupeau est nourri à l’herbe : enrubannage, foin et pâturage tournant dynamique : l’année dernière, les vaches ont pâturé sur 55 ha, indique l’exploitant. Pas d’azote minéral sur les prairies grâce à leur richesse en trèfle et à l’épandage de lisier. »

– Bâtiments : deux de 1 300 m2. Il s’agit, pour le premier, d’une stabulation parapluie (comme on en voit pas mal aux États-Unis) de 80 logettes paillées et raclées au télescopique jusqu’à la fosse à lisier au bout ; il contient une petite usine d’aliment (un mélangeur et un aplatisseur). L’autre est un hangar de stockage, qui peut aussi accueillir plusieurs lots d’animaux.

– Logement : une maison à vendre.

→ Les avantages mis en avant.

– Parcellaire groupé.

– Autonomie en aliment et paille.

– Stage de parrainage proposé avant l’installation.

– Bonne rentabilité.

– Localisation près des châteaux de la Loire, du zoo de Beauval et de la région naturelle de la Brenne.