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Vu sur Youtube

En 2022, ces éleveurs transmettent leurs fermes !


TNC le 06/01/2022 à 13:54

Pour ces deux producteurs laitiers, l'un en Indre-et-Loire, l'autre dans le département limitrophe du Maine-et-Loire, 2022 est l'année de la transmission de leurs exploitations, qu'ils présentent en vidéo sur Youtube, en mettant en avant leurs atouts. Espérons qu'elles trouveront (re)preneurs !

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Co-gérant du Gaec de la Salvarderie à Chambon en Indre-et-Loire, Franck Sage a « envie de transmettre un outil en pleine performance à quelqu’un qui souhaite se donner à ce métier ». Lui-même s’est installé à 21 ans sur l’élevage laitier de ses parents, regroupant une soixantaine d’hectares. Ensemble, ils ont lancé un petit atelier avicole et se sont progressivement développés. Mais c’est surtout à partir de 1993, à leur départ en retraite, lorsqu’ils ont été remplacés par Didier et Sylvie, le frère et la belle-sœur de Franck, que le développement s’est accéléré.

Transmettre un élevage en pleine performance, à quelqu’un qui se donnera à ce métier.

« Aujourd’hui, nos 80 vaches produisent 800 000 l de lait, à 41 de TB, 34 de TP et 150 000 cellules en moyenne », précise-t-il. « Un bon niveau d’étable », résume Sylvie. « Il y a une bonne dizaine d’années, nous avons créé une activité d’engraissement de génisses, majoritairement Limousines. » L’éleveur s’occupe plus spécifiquement de l’alimentation, du paillage et des cultures, sa femme des volailles, sa belle-sœur des vaches laitières et son frère du matériel. L’avantage, selon celui-ci : « Le parc matériel, récent et bien entretenu, ne nécessite pas d’investissement à court terme. »

Les 4 points forts du Gaec de la Salvarderie
– 180 ha autour du corps de ferme.
– Un bon niveau d’étable : 80 VL à 10 000 l (TB = 41, TP = 34, cellules = 150 000).
– Un parc matériel récent et bien entretenu.
– La proximité d’une ville vivante.

« Fonctionnelles avec un parcellaire groupé »

Autre point fort de l’exploitation : sa localisation proche de la Roche-Posay, une ville très vivante. De plus, « les 182 ha de SAU se situent autour du corps de ferme ». Le repreneur bénéficiera « d’un outil de travail fonctionnel et rentable », insiste Franck Sage. « Nous avons toujours cherché à optimiser nos façons de faire pour minimiser l’effort physique. » « J’ai fait avec passion ce que j’aime et voulais faire », conclut-il. Avec ses associés, ils sont « prêts à accompagner » leurs successeurs et à « partager leur expérience ».

Des pratiques optimisées, minimisant l’effort physique.

Dans le Maine-et-Loire, près de Cholet, un autre éleveur s’apprête à céder sa fermede 54 ha, « spécialisée en lait » avec, cependant, « des possibilités d’évolution ». Il présente ses atouts dans une vidéo publiée sur Youtube, tout en faisant visiter l’élevage virtuellement, via des vues d’ensemble aériennes et des plans plus rapprochés, à l’intérieur notamment : les six bâtiments (stabulations et stockages), dont l’un est équipé de panneaux solaires, les silos de maïs, les parcelles de prairies et cultures (plus les voies d’accès), certaines entourant le corps de ferme.

Les 4 points forts de cette 2e ferme
– De bonnes terres groupées, irriguées et en location
pour la quasi totalité (à trois propriétaires seulement).
– Un cadre de vie agréable.
– La proximité d’une ville.
– Une Cuma dynamique.

« Le parcellaire est groupé et irrigué avec un dispositif enterré. Les terres, faciles à travailler, sont presque toutes en location mais il n’y a que trois propriétaires », détaille le cédant. « Nous avons une Cuma plutôt dynamique, ajoute-t-il. L’environnement, à proximité du lac de Ribou, est agréable. »

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