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Betterave fourragère

En 2021, plus de 20 000 UF/ha : de quoi séduire les éleveurs


TNC le 10/01/2022 à 09:22
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Appétente, résiliente face aux aléas climatiques, productive, utile dans la rotation, pompe à nitrates... : la betterave fourragère a de nombreux atouts pour séduire les éleveurs. (©J. Greffier - ADBFM)

La betterave fourragère prouve cette année encore qu'elle a toute sa place chez dans la ration des vaches. L'ADBFM et Semae présentent leurs résultats d'essais.

Quatre essais de 24 variétés de betteraves fourragères ont été semés cette année dans l’Eure, l’Ille-et-Vilaine, la Seine-Maritime et le Nord. Le résultat est sans appel : quantité et qualité sont une nouvelle fois au rendez-vous. En effet, le taux moyen de matière sèche est de 16,97 %, le rendement moyen dépasse les 100 t de racines/ha, ce qui a permis de produire en moyenne plus de 18 t MS/ha, soit plus de 20 000 UF/ha.

Parmi les 24 variétés évaluées, on distingue les trois types de betteraves fourragères : moyennement riches en MS (betteraves polyvalentes pouvant être pâturées et/ou distribuées), riches en MS (plus productives et se conservent mieux mais à distribuer en morceaux), très riches en MS (aussi plus productives, avec une teneur élevée en sucres solubles, à distribuer aussi en morceaux).

Synthèse des résultats 2021 des variétés de betteraves fourragères très riches en MS. (©ADBFM/Semae)
Synthèse des résultats 2021 des variétés de betteraves fourragères riches en MS. (©ADBFM/Semae)
Synthèse des résultats 2021 des variétés de betteraves fourragères moyennement riches en MS. (©ADBFM/Semae)

Retrouvez les résultats d’essais 2021 complets sur le site de l’interprofession Semae

La betterave fourragère séduit de plus en plus d’éleveurs : en 10 ans, les surfaces ont augmenté de 50 %. Elle permet en effet de produire une grande quantité d’un aliment concentré en énergie en mobilisant peu de surfaces.

L’interprofession des semences et plants Semae et l’ADBFM commentent : « L’innovation variétale a permis de proposer aux éleveurs des variétés tolérantes à la rhizomanie et au rhizoctone brun, des maladies très pénalisantes pour lesquelles la génétique constitue le seul moyen de lutte. Depuis quelques années, une autre innovation s’est imposée sur le terrain, il s’agit de l’activation des semences. Ce procédé consiste à initier, de manière précise et contrôlée, les toutes premières étapes de la germination des semences. Ainsi les semences activées présentent une meilleure homogénéité à la levée et une vitesse de germination accrue particulièrement lorsque les conditions sont difficiles. Culture plus homogène, réduction des pertes liées aux attaques de ravageurs, interventions de désherbage facilitées… Ces atouts intéressent beaucoup les agriculteurs qui plébiscitent de plus en plus les semences activées. Celles-ci représenteraient cette année 76 % des semences commercialisées. Dès l’année prochaine, les semences activées seront donc privilégiées dans le réseau d’essais »