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Dossier : Betteraves et néonicotinoïdes

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Betteraves sucrières

Une hausse de 20 à 25 % des coûts de production en Europe, selon la CIBE


TNC le 21/03/2022 à 10:Mar
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La Confédération internationale des betteraviers européens (CIBE) alerte sur la hausse des coûts de production : + 20 à 25 % sur un an.

Les semis de betteraves sucrières sont en cours en Europe, et la surface est en baisse pour la 5e année consécutive. Dans un communiqué, la CIBE alerte : 

« La hausse du prix des fertilisants et du fuel, ajoutée à la hausse de ceux relatifs à la protection des cultures, se traduira par une hausse des coûts de production de la betterave d’au moins 20 à 25 % en 2022 par rapport à la situation de l’an passé. Par ailleurs, l’envolée des prix de l’énergie, et en particulier du gaz, augmentera considérablement les coûts de transformation de la betterave. »

« Risque d’effet-ciseau »

« Après 5 ans de crises et de bas prix du sucre et de la betterave, ces paramètres doivent être pris en compte par le marché, et se traduire dans les négociations contractuelles en cours entre vendeurs et acheteurs de sucre – et, in fine, dans le prix du sucre. » Pour l’organisation, « le prix de référence du sucre (404,4 €/t sortie usine), stable depuis 17 ans, doit être revu en prenant en compte la hausse significative des coûts agricoles et industriels, de manière à bâtir un filet de sécurité efficace pour le secteur. » 

La CIBE redoute « le risque d’effet-ciseau que pourrait subir la filière, confrontée à des charges en hausse et à des prix du sucre trop bas. Un tel effet, s’il a lieu, affectera fortement et de manière irréversible la résilience de notre secteur et sa capacité à répondre au challenge de la souveraineté communautaire, mis en lumière par la situation tragique en Ukraine ». De plus, dans le contexte de hausse des prix des cultures alternatives, une nouvelle baisse de la surface betteravière lors de la campagne 2023-2024 pourrait « conduire à une situation de crise, en termes d’approvisionnement en betterave, dans plusieurs régions européennes. Cela compromettrait le secteur sucrier européen, déjà importateur net depuis 2018 ».

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