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Dossier : Betteraves et néonicotinoïdes

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Néonicotinoïdes sur betteraves

La CGB déplore « le maintien de fortes restrictions sur les cultures suivantes »


TNC le 02/02/2022 à 16:Feb
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L'arrêté publié mardi 1er février au Journal officiel, autorisant l'usage dérogatoire de semences de betteraves sucrières traitées avec des néonicotinoïdes pour les semis 2022, était très attendu par les betteraves et l'ensemble de la filière. La Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB) déplore toutefois le « maintien de fortes restrictions sur les cultures suivantes ».

Si la CGB « se félicite des compléments apportés à la liste des cultures autorisées au cours des trois années suivant celle de betterave traitée avec des néonicotinoïdes (NNI), conformément à ses demandes. Elle regrette toutefois le statu quo en matière de restrictions sur les cultures autorisées après une betterave traitée avec des NNI ».

« Ces contraintes vont imposer à de nombreux agriculteurs des arbitrages sur leurs assolements qui conduiront soit à une réduction des surfaces de betteraves au profit d’autres cultures à plus forte valeur ajoutée, soit à un appauvrissement de la rotation des cultures de nature à impacter les équilibres d’autres filières et la disponibilité de ressources alimentaires pour les pollinisateurs. »

Malgré ces contraintes, « cette dérogation était très attendue par les betteraviers qui en ont un besoin impérieux pour protéger leurs betteraves en 2022, comme en 2023 », affirme Franck Sander, président de la CGB. Avec l’inflation des coûts de production, « il est indispensable, pour l’organisation, de donner les moyens à la filière de poursuivre son redressement économique ». 

« Nous comptons sur l’engagement des acteurs du Plan national recherche et innovation pour poursuivre les travaux engagés et aboutir à des solutions efficaces pour 2024, ajoute Franck Sander. La filière continuera à apporter une contribution significative à travers ses engagements du plan de prévention, notamment le déploiement de parcelles de démonstration et l’implantation de 4 000 hectares de surfaces mellifères dans les régions betteravières. »

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