Q-Series : le chargeur à l’heure du numérique

Quicke a dévoilé sa dernière gamme de chargeurs frontaux à l’occasion du Sima 2017. Une version connectée dont le maître mot est la simplification du travail quotidien des éleveurs. Trois modèles qui s’adaptent aux tracteurs de 60 à 300 ch et trois niveaux de finition pour répondre aux besoins de chaque exploitation.

 » Travailler intelligemment, pas plus dur » : tel est le slogan du constructeur suédois Alö-Quicke. L’usine vient de robotiser intégralement la fabrication des brancards de ses chargeurs. Un investissement de 25 millions d’euros pour moderniser la production des chargeurs, dont 5 entièrement consacrés à l’achat du robot de soudure. Désormais, il faut 4 minutes pour souder toutes les pièces du brancard !

Le constructeur a profité du Sima 2017 pour dévoiler sa nouvelle gamme Q-Series aux agriculteurs français et internationaux. Son lancement signe la fin de la production de l’ancienne série, la Q-Dimension. Depuis le début de la commercialisation, près de 350 000 exemplaires ont quitté l’usine et alimenté le marché mondial. Environ 10 % ont été vendus en France.

La robotisation a permis d’améliorer la fiabilité et la robustesse du matériel. La marque parle même de 30 % de résistance supplémentaire, par rapport à l’ancienne gamme assemblée manuellement. En cause, les soudures plus régulières et sans défaut, à n’importe quel moment de la journée. Le robot ne fatigue pas !

La durée de vie s’allonge aussi grâce aux pièces d’usure, usinées ou forgées. Pour l’agriculteur, c’est synonyme de plus de productivité. Toujours en ce sens, le diamètre des raccords hydrauliques augmente et passe de 3/8 à 1/2. Pour ne pas freiner le fluide, les flexibles sont raccordés dans l’axe du vérin, garantissant la souplesse et la réactivité du circuit.

Côté technologie, le chargeur n’est pas en reste. Cette gamme intègre deux capteurs de position, deux capteurs de pression, un afficheur en cabine et un bloc électronique, fixé sur le brancard. Le système est précis à ± 1 %, du moment que le tracteur reste immobile une seconde, au moment où les capteurs valident et envoient l’information. Sur le terminal, c’est simple. Une ligne = une pesée. L’éleveur flashe le QR code affiché sur l’écran de son terminal pour télécharger les données sur son smartphone.

Autre avantage : la fonction maintenance. Elle enregistre les temps de fonctionnement et alerte automatiquement l’utilisateur lorsqu’une opération est à effectuer. L’intervalle est défini à 10 h pour le graissage et 50 pour un resserrage. Une fois l’entretien effectué, reste à valider la tâche sur le terminal pour réinitialiser le compteur. Grâce à cette méthode, les temps d’utilisation enregistrés sont précis, permettant au producteur d’entretenir son outil quand c’est vraiment nécessaire. Ni trop, ni trop peu, ce qui réduit les coûts.