Les cours du blé atones, faute d’éléments nouveaux

Les prix du blé ne bougeaient pas ou presque pas, faute d'éléments nouveaux, mercredi à la mi-journée, et alors que les conséquences de la vague de canicule en Europe demeurent difficiles à évaluer.

« On a encore du mal à déterminer le véritable impact de la hausse des températures sur les récoltes, d’autant qu’on commence par les récoltes les moins touchées (dans le sud de la France) », commentait Damien Vercambre, du cabinet Inter-Courtage.

À l’international, l’achat mardi par l’Égypte d’un seul bateau de blé roumain à un prix très bas « n’est pas pour rassurer les vendeurs », soulignait le cabinet Agritel. Le lancement d’un appel d’offres de l’Algérie pour des chargements en août sera désormais suivi de près par les opérateurs. Des éléments pouvant entretenir la volatilité des cours subsistent, tant l’incertitude sur le rendement des céréales européennes tardives exposées à la récente canicule que les interrogations sur le rendement des blés d’hiver russes dans les régions centrales et de la Volga, soulignait Agritel.

Peu avant 13h00 (11h00 GMT) sur Euronext, la tonne de blé meunier regagnait 50 centimes d’euro sur l’échéance rapprochée de septembre à 177,50 euros et était inchangée sur l’échéance de décembre à 181,75 euros, pour moins de 10 000 lots échangés. La tonne de maïs, elle, était inchangée, tant sur l’échéance d’août à 175,50 euros, que sur celle de novembre à 173,50 euros, pour un peu plus de 550 lots échangés.