La hausse des transactions se poursuit mais ralentit, les prix stables

Le nombre de transactions des forêts a poursuivi sa hausse en 2017 mais le rythme a nettement ralenti, tandis que le prix moyen à l'hectare est resté stable, selon l'indicateur annuel publié par des organismes du secteur.

Le nombre de transactions a augmenté en 2017 de 5,5 % (18 470), « toujours porté par le dynamisme du marché des petites forêts (1 à 10 hectares) », indique l’indicateur du marché des forêts élaboré chaque année par la Fédération nationale des Safer (FNSafer), organismes chargés de l’aménagement de l’espace rural, et la Société forestière de la Caisse des dépôts.

L’an dernier, le nombre de transactions avait grimpé de 9,1 %. En ce qui concerne le prix moyen de ces transactions, il n’a pratiquement pas bougé (+ 0,2 %). « Cette stabilité cache des évolutions contrastées selon les régions forestières », note toutefois l’indicateur : 90 % des transactions sont conclues à des prix compris « entre 630 et 12 200 euros/hectare », en fonction des régions et de la qualité des biens mis sur le marché.

En revanche, la surface totale vendue progresse nettement, de 9,1 % et atteint 130 900 hectares, « tirée par le marché des forêts de plus de 100 hectares, qui s’accroît de 6 400 hectares », indique l’indicateur. En conséquence, la valeur du marché approche 1,5 milliard d’euros (+ 3,3 %), hausse essentiellement due aux forêts comportant du bâti. Autre tendance forte, en atteignant 49 200 hectares en 2017, « les acquisitions des personnes morales privées (agricoles, forestières ou institutionnelles) progressent de 14 %, au point d’en faire les premiers acquéreurs du marché des forêts avec 38 % du total de la surface du marché, dépassant pour la première fois les particuliers non agricoles ».