La Conf’ appelle à voter pour « une MSA de proximité »


TNC le 05/05/2025 à 16:56
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La Confédération paysanne défend « une MSA de proximité, à la hauteur des enjeux sociaux pour les paysan·nes ». (© Adobe Stock, @S. Leitenberger)

Depuis aujourd’hui et jusqu’au 16 mai à minuit, les agriculteurs et salariés du secteur agricole peuvent voter pour élire leurs représentants aux caisses locales de la Mutualité sociale agricole (MSA). À cette occasion, la Confédération paysanne présente 391 listes, et met en avant l’importance d’un service de proximité qui passera notamment par des recrutements en nombre suffisant.

Aide au répit, crédit d’impôt remplacement, congé maternité ou encore retraites agricoles, si la Confédération paysanne continue à se battre pour une amélioration de ces droits pour les agriculteurs, elle défend également « un accès effectif » à ces différentes prestations. À l’occasion des élections des délégués MSA, qui ont lieu actuellement, le syndicat revendique « une MSA de proximité et à l’écoute », et déplore le chemin actuellement engagé.

« L’hémorragie des effectifs doit cesser, pour stopper la dégradation de la qualité de service aux affilié·es et les conditions de travail des salarié·es des caisses. La Confédération paysanne demande le recrutement d’agent·es formé·es et en nombre suffisant : conseillers retraites, assistantes sociales, médecins conseils. C’est une condition indispensable pour assurer un traitement des dossiers dans des délais raisonnables. C’est aussi une nécessité pour mettre un terme au tout numérique, rétablir des rendez-vous physiques et des permanences d’accueil », développe ainsi le syndicat dans un communiqué diffusé ce 5 mai.

L’accompagnement humain s’avère également primordial dans un contexte de crises successives. « La MSA doit apporter un accompagnement humain et bienveillant et veiller à une attribution équitable et transparente des aides », estime la Confédération paysanne.

Par ailleurs, comme lors des élections aux chambres d’agriculture, qui ont elles aussi eu lieu cette année, le syndicat regrette un mode de scrutin qui n’assure pas « la reconnaissance du pluralisme en agriculture », et milite pour un scrutin à la proportionnelle.