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Examen du PLF 2020 au Sénat

La Commission des affaires économiques veut rejeter les crédits Agriculture


TNC le 28/11/2019 à 14:20

Alors que le Sénat examine en première lecture le Projet de loi de finances (PLF) pour 2020 du 21 novembre au 10 décembre, la Commission des affaires économiques du Sénat a proposé le 27 novembre de rejeter les crédits de la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales », dénonçant un manque d’ambition du budget.

« Pour faire face à la détresse du monde agricole, une nouvelle fois exprimée dans la rue aujourd’hui, il importe de substituer à ce budget gestionnaire un budget visionnaire », a indiqué le 27 novembre le sénateur Laurent Duplomb (LR, Haute-Loire), rapporteur pour avis de la mission « Agriculture » du Projet de loi de finances (PLF) pour 2020.

La Commission des affaires économiques du Sénat a en effet proposé le rejet des crédits de la mission Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales, alors que les sénateurs examinent actuellement le PLF 2020, adopté en première lecture par l’Assemblée nationale.

Voir aussi :
– PLF 2020 : le gouvernement renonce à baisser le budget des Chambres d’agriculture
– Budget 2020 du ministère de l’agriculture : un budget en hausse pour favoriser l’agro-écologie et la gestion des risques

Elle dénonce la diminution des crédits de la réserve pour aléas en agriculture dans un contexte de forts aléas climatiques, le recul des crédits dédiés à la forêt, l’absence de pérennisation du dispositif d’exonération des charges pour employeurs de travailleurs saisonniers et, globalement, les « incohérences » de ce budget en regard des difficultés que connaît actuellement le monde agricole.

L’accompagnement des agriculteurs passera nécessairement « par des investissements significatifs en matière de recherche et d’innovation, par des incitations à acquérir des équipements permettant à court terme de réduire significativement l’utilisation des produits phytopharmaceutiques ou encore dans l’engagement à ne laisser aucun agriculteur sans solution technique en cas d’évolution de la réglementation », indique la Commission des affaires économiques du Sénat.