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Prix des betteraves

La CGB demande de la visibilité pour 2023


TNC le 07/06/2022 à 18:00
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Dans un contexte difficile pour la culture, la CGB demande plus de visibilité sur les prix. (©Pixabay)

Face à la flambée des coûts de production, de l’énergie, au risque d’impasses agronomiques, et à la concurrence d’autres cultures, la Confédération générale des betteraviers (CGB) demande plus de visibilité, alors que les décisions d’assolement pour 2023 approchent.

« À l’approche des décisions d’assolement pour 2023, les coopérateurs français déplorent l’absence d’information claire sur la rémunération de leurs betteraves 2023, contrairement à nombre de leurs homologues à travers l’Europe », dénonce la CGB qui a échangé avec les représentants de producteurs européens lors du congrès de la Confédération européenne des betteraviers européens qui s’est tenu du 1er au 3 juin à Gdansk, en Pologne.

La CGB s’inquiète plus particulièrement de l’absence d’indication donnée par les groupes coopératifs français, alors que « les groupes privés français comme la plupart des groupes européens coopératifs ou privés, ont annoncé des prix supérieurs à 35 €/t pour les betteraves 2022, déplore le syndicat dans un communiqué diffusé le 7 juin.

Un contexte difficile pour la culture

Ces informations sont d’autant plus importantes que la situation s’avère complexe pour la culture de betteraves qui, comme toutes les autres productions, fait face à une augmentation exponentielle des coûts de production (de l’ordre de + 20 à +3 0 %, note la CGB) mais subit également des contraintes agronomiques fortes liées aux pressions parasitaires et aux restrictions sur les néonicotinoïdes, ajoutant des contraintes supplémentaires dans les rotations.

Pour Franck Sander, président de la CGB, des informations claires sur les prix des betteraves 2022 sont indispensables pour anticiper les semis 2023 et limiter les baisses de surfaces. La CGB demande des outils permettant aux producteurs de sécuriser leur marge betteravière, « soit par des annonces de prix des sucreries soit au travers de l’indexation des prix de betteraves sur les marchés à termes du sucre comme au Royaume-Uni ».