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Élection présidentielle 2022

Jeunes Agriculteurs fixe 5 priorités au prochain président


TNC le 17/12/2021 à 18:13
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Le syndicat Jeunes Agriculteurs part en campagne pour le renouvellement des générations en agriculture ! Dans une vidéo publiée sur sa chaîne Youtube, il s'adresse aux candidats à l'élection de 2022. Autant expliquer au futur président, avant qu'il ne soit élu, les cinq chantiers de travail prioritaires dans ce domaine pour le prochain quinquennat, déclinés chacun en plusieurs axes.

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« À vous qui regardez cette vidéo, que vous soyez membre d’une équipe de campagne, candidat à l’ élection présidentielle de 2022, ou adhérent du réseau Jeunes Agriculteurs, écoutez nos cinq propositions pour le prochain quinquennat », qui permettront de construire « une politique forte à l’installation et la transmission agricole », et donc « d’ assurer notre souveraineté alimentaire », exhorte  Basile Faucheux, vice-président, au début de cette vidéo, publiée la semaine dernière sur la chaîne Youtube du syndicat. « Le but étant d’en débattre tous ensemble par la suite », ajoute-t-il. « On compte sur vous pour être acteurs de ces propositions dans l’ensemble des territoires, appuie Samuel Vandaele, président de JA.

1- Promouvoir les métiers de l’agriculture pour attirer un nouveau public

  • Pérenniser une communication nationale
  • Renforcer la place de l’agriculture dans l’orientation et la formation générale
  • Renouer le lien entre les agriculteurs et les consommateurs

« Nous proposons à nos hommes et femmes politiques de valoriser, avec nous, le métier d’agriculteur et d’agricultrice, porteur de sens. On a besoin que de gens s’y engagent pour faire perdurer les exploitations et vivre des territoires », résume  Nicolas Sarthou, également vice-président.

2- Miser sur une formation professionnelle et technique de qualité

  • Rendre attractive la formation agricole initiale
  • Rénover les diplômes de l’enseignement agricole
  • Faciliter la validation des acquis de l’expérience (VAE)

« L’agriculture n’est pas une voie de garage mais d’excellence, formant des chefs d’entreprise qui sauront faire face aux changements et aux défis qui se présentent. C’est une profession qui se complexifie et l’ enseignement agricole doit continuer à s’adapter », souligne François-Étienne Mercier, autre vice-président.

3- Faciliter l’installation et la reprise de fermes par un point d’accès unique

Pour l’ensemble de la carrière : 

  • Une seule entité : le Pafit (point accueil formation transmission installation)
  • Un conseiller référent unique
  • Une plateforme nationale, avec tous les outils et ressources

« L’accompagnement doit être simple et regrouper tous les partenaires dans une même entité pour faire le lien, très important, entre les cédants et les futurs installés », explique-t-il.

4- Accompagner les transmissions d’exploitation

  • Coordonner les dispositifs d’aide de l’État, en améliorant en particulier les conditions de départ à la retraite
  • Créer un système de bonus/malus des cédants envers les jeunes
  • Mettre en place des formations pour aider les exploitants à appréhender l’arrêt de leur activité

« Ça a toujours été un angle mort de la Pac, tant au niveau économique, fiscal que social », pointe Guillaume Cabot.

5- Préserver le foncier agricole et faciliter l’accès aux porteurs de projets

  • Considérer le foncier comme un enjeu de souveraineté alimentaire, notamment en régulant les prix
  • Lutter contre l’artificialisation des sols
  • Constituer une base unique de gestion des terres
  • Amplifier les contrôles via une grande loi foncière
  • Innover pour une meilleure accessibilité, en rénovant entre autres le statut du fermage

«  Un quart des terres agricoles va changer de mains d’ici peu, l’équivalent des régions Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes ! Cela va susciter pas mal de convoitises pour l’ agrandissement des exploitations, l’ artificialisation des sols, le développement des énergies renouvelables », met en garde le responsable professionnel.