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Macron en déplacement agricole

Dans l’Eure, Emmanuel Macron en promoteur de l’agro-écologie


TNC le 13/01/2021 à 11:10
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Le président de la République était, mardi 12 janvier après-midi, sur une exploitation agricole à Tilly, dans l’Eure (27), pour mettre l’accent sur la transition agro-écologique. Au lendemain du One Planet Summit, réunion internationale sur le changement climatique, Emmanuel Macron centre sa communication sur la préservation de la biodiversité, dont l’agro-écologie constitue l’un des axes d’action.

« Faire converger les enjeux climatiques et la préservation des écosystèmes » : après la convention citoyenne pour le climat, le président de la République poursuit ses actions et sa communication sur les thèmes de l’environnement, avec cette semaine une séquence consacrée à la biodiversité, « dont la préservation est notre assurance collective ».

Au lendemain du  One Planet Summit, réunion internationale sur les changements climatiques organisée par la France depuis 2017, Emmanuel Macron a consacré une bonne partie de sa journée de mardi 12 janvier à l’agriculture. Il était à Tilly, dans l’Eure, sur l’exploitation de Michel Galmel, un agriculteur qui a monté un projet agroforestier et qui met en œuvre depuis plus de 20 ans des  pratiques agro-écologiques et des actions de préservation et de développement de la biodiversité.

L’intervention d’Emmanuel Macron à l’issue de la table-ronde sur l’agro-écologie et l’agriculture

Le président était accompagné de la ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, du ministre de l’agriculture Julien Denormandie, et de Sébastien Lecornu qui, avant d’être ministre des Outre-mer, a été maire de Vernon et sénateur de l’Eure.

La visite a été l’occasion de mettre en avant les Groupements d’intérêts économique et environnemental (GIEE). Mis en place par Stéphane Le Foll dans le cadre de la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt,  les GIEE permettent à des collectifs d’agriculteurs, reconnus par l’État, de s’engager ensemble dans un projet pluriannuel de modification ou de consolidation de leurs pratiques en visant à la fois des objectifs économiques, environnementaux et sociaux. Selon le ministère de l’agriculture, 527 GIEE ont été reconnus depuis 2015, dont 492 sont encore reconnus et actifs en 2019. Ils rassemblent environ 8 000 exploitations et 9 500 agriculteurs.

Le déplacement s’est terminé par une table-ronde, sur l’exploitation, en présence de l’exploitant, mais aussi de représentants de la communauté FranceAgriTwittos : Nadège (@agri_zoom), Antoine (@AgriSkippy) et Gilles (@GillesLievens). 

Concilier productivité et protection de l’environnement

Thème des échanges avec les agriculteurs, le  développement de l’agro-écologie s’avère, pour Emmanuel Macron, « absolument critique pour la protection de l’environnement, la sécurité alimentaire, et la réduction des inégalités ». « Plutôt que d’opposer biodiversité et production agricole, l’agro-écologie propose une approche intégrée innovante, permettant d’augmenter durablement la productivité agricole, et d’offrir des externalités positives », par exemple en matière de  réduction des gaz à effet de serre, de  préservation des ressources en eau, de  réduction de l’utilisation d’intrants agricoles, a souligné lundi le chef de l’État.

L’objectif, a rappelé Emmanuel Macron, est de « consolider des coalitions concrètes, actions, engagements et systèmes de suivi pour s’assurer que tout ait un impact ». En présence de nombreux représentants internationaux, comme le secrétaire général des Nations-Unies, le président de la Banque mondiale, le Prince de Galles, le Prince Albert II de Monaco, ou encore la présidente de la Commission européenne, les participants ont échangé sur quatre thèmes : la préservation des espaces terrestres et marins, la mobilisation des financements pour la biodiversité, la protection des forêts, des espèces et de la santé humaine, et la promotion de l’agro-écologie.

L’année dernière, Emmanuel Macron s’était également déplacé sur une exploitation agricole, en Bretagne, dans le cadre de la crise sanitaire.