Accéder au contenu principal
Euronext

Blé et maïs dans le vert, soutenus par des craintes climatiques


AFP le 23/11/2020 à 13:46
Cours & marchés v2

Les prix des céréales, blé comme maïs, progressaient lundi à la mi-journée, soutenus notamment par des craintes climatiques qui concernent le continent américain et une demande chinoise qui demeure forte, notamment en maïs.

Concernant cette marchandise, des inquiétudes se font jour, pour la production sud-américaine et notamment brésilienne : « normalement, la Niña (phénomène climatique) assèche un peu l’Argentine, les plaines du sud des États-Unis, mais pas le Brésil », a indiqué Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage, qui a fait état de résultats très « décevants » concernant la production brésilienne de maïs.

Pour le blé, outre la demande mondiale toujours très soutenue, il y a également une problématique climatique, « parce qu’on voit bien que l’Argentine ne va pas sortir une très grosse production », a ajouté Damien Vercambre. Il a estimé qu’il était trop tôt, en revanche, pour s’alarmer des conditions sèches que connaissent actuellement les plaines du sud des États-Unis. Parmi les éléments de nature à soutenir les cours, le cabinet Agritel a également mentionné « l’appétit chinois qui ne se dément pas et les conditions hydriques déficitaires sur le continent sud-américain qui perdurent ».

Autre facteur susceptible de tirer les cours du blé français, l’annonce au port de Dunkerque du chargement d’un bateau de 63 000 tonnes de blé à destination de l’Egypte, « en remplacement du bateau de blé polonais » vendu à l’autorité publique d’achat égyptienne, mi-septembre », indique Inter-Courtage dans une note.

Peu avant midi (11h00 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait de 75 centimes sur l’échéance de décembre à 211,50 euros, et de 75 centimes également sur l’échéance de mars à 209,50 euros, pour un peu plus de 7 100 lots échangés. La tonne de maïs progressait plus nettement, de 1,50 euro sur l’échéance de janvier à 196 euros, et de 1,50 euro également sur l’échéance de mars à 195,75 euros, pour un peu plus de 300 lots échangés.