Matériel en commun : partager les engins, mais pas les pathogènes !

Le GDS dresse une liste de recommandations à appliquer pour éviter la circulation d'agents pathogènes via le partage de matériel. En tête de liste figure le nettoyage entre chaque exploitation.

Dans sa lettre d’information, le GDS sensibilise les éleveurs sur les risques de contamination en cas de partage du matériel entre élevages. Véhicules de transport, contention, épandeurs… « Ces équipements sont directement exposés aux excrétions et sécrétions animales pouvant être chargées en agents pathogènes », rappelle le Groupement de défense sanitaire.

« Certains de ces agents pathogènes peuvent persister durablement dans l’environnement, dans les effluents, sur les engins et outils ou sur les surfaces, et ainsi être véhiculés d’une exploitation à l’autre. »

Pour le groupement de défense sanitaire, il est recommandé de privilégier la propriété pour les petits éléments en contact récurrent avec le troupeau. Et lorsque le matériel est partagé, il est essentiel de mettre en place une charte de bonnes pratiques pour le matériel entrant en contact avec les animaux.

Pour les matériels et véhicules partagés entre éleveurs 

– Les nettoyer de manière approfondie, voire les désinfecter, entre chaque exploitation en priorisant les zones en contact avec les animaux.
– Utiliser des produits homologués et adaptés au matériel, dans les doses préconisées, tout portant des équipements de protection individuels.

Pour le matériel des intervenants en élevage 

– Veiller à ce que le matériel des intervenants en élevage soit également nettoyé et désinfecté (pareur, transporteur, tondeur…).
– Nettoyer les bottes entre chaque atelier, et disposer de tenues spécifiques pour chacun d’entre eux. 
– Intégrer une réflexion globale de marche en avant sur l’exploitation pour limiter les risques.
– En cas de risque de circulation d’un pathogène sur un même atelier, ces mêmes mesures doivent être appliquées entre les différents lots d’animaux.