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En Prim'holstein

La paratuberculose dans les radars génomiques


TNC le 11/04/2022 à 09:03
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Le nouvel indicateur génomique sur la paratuberculose est une première mondiale. (©TNC)

La lutte contre la paratuberculose en élevage grandit grâce au génotypage. En effet, des chercheurs ont mis au point des indicateurs génomiques de résistance à la maladie, permettant de classer les animaux sur leur niveau de sensibilité.

Au sein d’un consortium de recherche nommé Paradigm, GDS France, Allice, Inrae, Oniris et Apis-Gene ont mis en évidence des indicateurs génomiques de résistance à la paratuberculose. « Les éleveurs et leurs conseillers vont pouvoir rendre encore plus efficients les plans de suivi sanitaires mis en place dans les élevages touchés », se félicitent les parties prenantes.

Qu’est-ce que la paratuberculose ?
Appelée aussi la maladie du « boyau blanc », c’est une maladie inflammatoire de l’intestin dont l’évolution est systématiquement fatale. Elle se manifeste par une entérite chronique, un amaigrissement mais sans perte d’appétit ni fièvre. Il n’existe pas de traitement et la vaccination reste imparfaite.
Entre 50 et 70 % des élevages laitiers seraient touchés par la maladie.

Concrètement, comment ça se passe ? « Les femelles disposeront de quatre statuts de sensibilité (très sensible, sensible, standard, résistant). Du côté des catalogues de taureaux issus des schémas de sélection Gènes Diffusion et Evolution, un pictogramme signalera leur caractère améliorateur en matière de résistance à la paratuberculose (RPTB) pour les prochaines générations. » Il s’agit d’une arme supplémentaire dans la lutte contre la maladie pour laquelle -jusqu’à présent- le suivi passait par de nombreuses analyses retardant les réformes (et laissant le temps aux animaux excréteurs de contaminer leur environnement).

S’ils ne concernent que la race laitière Prim’holstein pour l’instant, ces indicateurs génomiques s’étendront par la suite aux autres races.