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Interbev

Faire de la consommation de viande un engagement sociétal


TNC le 13/04/2023 à 11:40
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Interbev souhaite faire du flexitarisme la solution pour une consommation de viande éthique et durable.

A l’occasion des matinales de la recherche, Interbev a détaillé son plan de communication auprès des consommateurs. En se basant sur une étude Opinion way réalisée en 2022, l’interprofession du bétail et de la viande invite les consommateurs à s’engager dans l’assiette.

Sur le fond, pas de changement majeur. L’interprofession cherche à capitaliser sur la notion de flexitarisme. Le parti pris : « s’engager pour la qualité, sinon rien ». Mais Interbev souhaite faire de l’acte d’achat un véritable engagement de la part du consommateur. « Être flexitarien, c’est aussi s’engager en choisissant une viande durable issue d’une filière responsable » explique l’interprofession dans sa campagne de communication.

D’autant que si la consommation excessive de viande rouge est à proscrire, 82 % des Français ont une consommation de viande (hors volaille) inférieure aux 500 g/semaine recommandés par les autorités de santé. L’objectif n’est donc pas de manger moins de viande, mais de consommer mieux. 

« Les Français ont dans l’ensemble une image positive de la viande » explique Denis Lerouge, directeur de la communication chez Interbev. « La viande est associée à tout ce qui touche au goût, au plaisir », et les gens la consomment avant tout parce que « c’est bon » (65 %).

Chouchouter les flexitariens assumés et rassurer les soucieux

Cinq profils de consommateurs de viande ressortent de l’étude :

  • Les viandards (8 % de la population) : ils ne sont plus à convaincre. Leur adage : « Si la viande a vraiment un impact sur l’environnement, je préfère réduire ma consommation d’électricité d’abord plutôt que de diminuer la viande »
  • Les traditionnels (48 %) : pour eux, la viande trouve naturellement sa place dans l’assiette. Et s’ils devaient se décrire, ils diraient « qu’ils ont toujours eu l’habitude de manger de la viande, et que s’il n’y en a pas dans le plat, il manque quelque chose ».
  • Les vertueuses (22 %) : davantage composée de femmes, cette catégorie cherche à consommer de la viande de manière raisonnée. Leur maxime « j’en consomme moins car il est de plus en plus difficile de trouver de la viande de qualité ». 
  • Les passifs (11 %) : peu investis, ils se soucient assez peu du contenu de leur assiette. « Ma mère cuisinait mais faisait des choses simples, elle le faisait parce qu’il fallait le faire » disait l’un d’entre eux.
  • Les distants (11 %) : entre considérations animalistes et faible intérêt pour les produits carnés, cette population n’est pas la cible privilégiée d’Interbev. « Petite, on essayait de me faire manger de la viande alors que je détestais ça ».

Cette classification a servi de base pour l’élaboration de la nouvelle campagne de communication Interbev. Pour le responsable de la communication, l’objectif est de « s’adresser à chaque cible selon son rapport à la viande ». En bref, chouchouter les flexitariens assumés, éclairer les flexitariens soucieux et réveiller les flexitariens dormants. « On cherche à communiquer auprès de la catégorie des « traditionnels » des « vertueux », mais aussi des « passifs » pour leur apporter les réponses qu’ils sont en droit d’attendre en termes d’engagements et de qualité».