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Canicule

La France suffoque encore, avant du mieux dimanche


AFP le 29/06/2019 à 19:05

Une partie de la France a de nouveau suffoqué samedi au sixième jour d'une vague de chaleur exceptionnelle, mais les départements du nord-ouest peuvent enfin espérer un « rafraîchissement » pour dimanche.

« Dimanche, on attend une évolution favorable qui va donner un net rafraîchissement par le nord-ouest du pays. Cette accalmie au niveau de la canicule permettra donc de sortir de nombreuses régions de la vigilance canicule, sur l’ouest ainsi que la moitié nord du pays », a souligné Météo France samedi à 16 h. La vigilance orange a d’ailleurs été levée dès samedi après-midi pour quatre départements de l’ouest, la Charente, la Dordogne, la Loire-Atlantique et la Vendée. Elle concerne désormais 75 départements.

Signe qu’un pic a été franchi, Météo France avait auparavant mis fin à l’alerte rouge instaurée dans quatre départements (Bouches-du-Rhône, Gard, Hérault et Vaucluse). « Il faudra attendre jusqu’à mardi pour voir l’ensemble du pays retrouver des températures moins élevées, mais qui devraient rester au dessus des normales de saison sur la moitié sud », ajoute Météo France.

En attendant, on relevait samedi vers 15 h « des températures maximales autour de 35 degrés en région parisienne, et entre 35 et 40 voire 41 degrés en pointe du sud-est au Centre-Ouest, jusque sur l’Occitanie ». Le mercure s’était envolé vendredi, avec un record absolu enregistré à Gallargues-le-Montueux (Gard), 45,9°C vers 16 h. Il pulvérise le précédent record de 44,1°C enregistré dans le même département, en août 2003 lorsque la canicule avait fait 15 000 morts. 

« Les températures seront encore très élevées dans la nuit de samedi à dimanche », a prévenu Météo France.

La végétation souffre elle aussi : dans le Gard et l’Hérault, des vignes semblent avoir été « brûlées au chalumeau », selon le président de la chambre d’agriculture de l’Hérault Jérôme Despey, qui n’avait « jamais vu ça ». 

Les scientifiques anticipent des vagues de chaleur deux à trois fois plus nombreuses d’ici au milieu du siècle.