Un plan d’action du gouvernement pour consolider le maillage territorial

Le gouvernement lance un plan d’action afin de soutenir le maillage territorial en établissements d’abattage. L’objectif : anticiper les conséquences de la décapitalisation.

Avec 233 abattoirs de boucherie sur le territoire français, le gouvernement craint que la dynamique de décapitalisation n’altère le maillage territorial. Dans ce contexte, Marc Fesneau a présenté un plan d’action global pour consolider le maillage en abattoir de boucherie ce vendredi 7 juillet.

« Le contexte actuel des filières d’élevage est marqué par une décapitalisation plus marquée ces derniers mois, combinée à une augmentation du coût de l’énergie et à l’inflation. Cette conjoncture est susceptible de menacer la pérennité des abattoirs de boucherie les plus fragiles », précise le gouvernement dans un communiqué de presse.

Communiqué 📢 | Stratégie abattoirs : @MFesneau lance un plan d’action global pour consolider le maillage en abattoirs de boucherie au bénéfice des filières de l’élevage et des territoires ⤵️ https://t.co/q9Xm631VoS

— Ministère Agriculture et Souveraineté alimentaire (@Agri_Gouv) July 7, 2023

Pour préserver un maillage pertinent sur chaque territoire, le ministère de l’agriculture envisage quatre axes de travail :

– Le premier consiste à interroger dans chaque région l’adéquation entre le besoin et l’offre en matière d’outil d’abattage.

– Le second à développer une méthodologie harmonisée permettant d’évaluer les forces et les faiblesses d’un abattoir de boucherie

– Le troisième vise au recensement dans un document unique des outils mobilisables par les différents acteurs pour accompagner les établissements en difficultés sur le plan économique et sanitaire

– Le dernier consiste à améliorer la synergie existante entre les différents services de l’État au bénéfice de l’accompagnement des abattoirs

Un précédent plan abattoir avait été porté par Julien Denormandie en 2021. Dans le cadre du plan France relance, 181 abattoirs ont été soutenus à hauteur de 115 millions d’euros dans un souci de modernisation et d’amélioration des conditions de travail, comme de bien être animal.