Sommet UE-Royaume-Uni : les principaux points agricoles de l’accord


AFP le 19/05/2025 à 16:57

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a conclu lundi avec les présidents des institutions européennes à Londres un accord scellant un rapprochement entre le Royaume-Uni et l'UE, à l'occasion d'un sommet inédit depuis le Brexit, le 31 janvier 2020.

L’UE et le Royaume-Uni se sont entendus pour réduire les contrôles sur la nourriture et les végétaux dans leurs futurs échanges, une demande majeure de Londres.

« Cela permettrait que la grande majorité des mouvements d’animaux, de produits d’origine animale, de plantes et de produits végétaux entre la Grande-Bretagne et l’UE s’effectuent sans les certificats ou contrôles actuellement requis », selon le texte de l’accord.

L’UE est de loin le premier partenaire commercial du Royaume-Uni. Mais ses exportations vers le continent ont reculé de 21 % depuis le Brexit, et les importations de 7 %.

« Après une longue absence, nous allons pouvoir vendre les fameux burgers britanniques, crustacés et autres produits » dans l’UE, s’est réjoui Keir Starmer. 

En contrepartie, Londres s’engage à un alignement dynamique – c’est-à-dire qui s’adapte aux évolutions – sur les règles sanitaires et phytosanitaires européennes, avec quelques exceptions possibles.

En cas de désaccord, un mécanisme de règlement des différends indépendant sera mis en place, mais la Cour de justice de l’UE sera l’autorité en dernier ressort.

Parmi les autres mesures économiques sur lesquelles Londres et Bruxelles se sont entendus figure une « coopération plus étroite » sur les quotas d’émission, qui permettra aux entreprises britanniques d’échapper à la taxe carbone de l’UE.

Selon Downing Street, l’ensemble de ces mesures doit apporter « près de 9 milliards de livres (10,7 milliards d’euros) à l’économie britannique d’ici 2040 ».