Rentrée 2025 : 10 chiffres clés de l’enseignement agricole

Moins de 9 % d'enfants d'agriculteurs, plus de 2 Mds€ consacrés... En cette rentrée 2025, quels sont les 10 chiffres à retenir sur l'enseignement agricole ?

218 000 élèves

De la 4e aux écoles d’ingénieur et de vétérinaire. Les effectifs ont augmenté de 7 % en cinq ans, l’objectif étant qu’il progresse de 30 % d’ici 2030 stipule la loi d’orientation agricole adoptée en mars dernier. 72 % suivent des formations professionnelles (Capa, bac pro, BTSA, autres diplômes de l’enseignement supérieur) – la filière agricole concentre 14 % des effectifs totaux des voies professionnelles en France – et 28 % un cursus général ou technologique.

Près de 200 000 jeunes sont scolarisés dans un établissement technique, un nombre en hausse de 7 % sur les cinq dernières années, et 17 000 étudiants suivent des formations dans le supérieur (+ 5 % en huit ans) : 76 % en cursus ingénieur et 22 % vétérinaire. 30 % des jeunes s’orientent vers la production agricole, 24 % les services, 21 % l’aménagement du territoire et seulement 3 % la transformation agroalimentaire. L’enseignement agricole accompagne plus de 20 000 apprenants en situation de handicap.

49 000 apprentis

Depuis la réforme de 2018, les apprentis sont passés de 30 000 à près de 46 000 (45 % de la totalité des apprenants, 40 % préparant un bac pro), une progression avoisinant les 50 %. Ils sont près de 49 000 si l’on intègre le supérieur qui, lui, regroupe 18 % des alternants, un chiffre en augmentation de 7 % sur cinq ans.

Moins de 9 % d’enfants d’agriculteurs

En 1990, ils étaient 40 %.

46 % de filles

Soit un peu plus du double d’il y a 50 ans. Seuls 20 % sont en alternance. 

Près de 800 établissements

796 exactement : 575 sont privés (56 % des apprenants) et 220 publics (44 %), répartis sur l’ensemble du territoire métropolitain, avec une plus forte concentration dans le nord-ouest du pays, puis dans le centre-est. On en compte aussi 19 dans l’enseignement agricolesupérieur : 10 publics (58 % des élèves) et 6 privés (42 %). En 2025, l’éducation socio-culturelle fête 60 ans d’enseignement. Un événement national est prévu le 14 novembre pour célébrer cet anniversaire. Il mettra en lumière des jeunes engagés dans la vie de leur établissement, au travers de projets artistiques, sportifs et solidaires, ainsi que des personnalités du secteur agricole ayant une expertise culturelle.

Nouveauté de cette rentrée : le dispositif « experts associés » destiné à faire le lien entre des experts du monde professionnel et académique, habilités par le ministère de l’agriculture, et des établissements d’enseignement technique agricole. Le but étant de favoriser la transmission des savoirs et savoir-faire sur les nouvelles pratiques, en lien notamment avec les transitions climatiques et environnementales.

192 exploitations agricoles

Auxquelles s’ajoutent 38 ateliers technologiques agroalimentaires (et quelques centres équestres), le tout couvrant 19 000 ha. 50 % sont en polyculture-élevage et 11 % en grandes cultures. On y trouve 63 ateliers bovins lait et 53 bovins viande. 72 % ont au moins une production en agriculture biologique (35 % intégralement en AB) et 93 % sont certifiées « haute valeur environnementale ». 4,5 millions d’heures de formation y sont délivrées chaque année.  

16 000 jeunes en étude à l’international

10 000 dans le cadre du programme Eramus+. 83 % partent en Europe. En France, 146 sections européennes sont proposées et 7 500 élèves étrangers sont accueillis chaque année.

88,5 % de réussite aux examens

C’est le taux de juin 2025 pour l’ensemble des diplômes, en moyenne supérieur de 5 points à ceux de l’éduction nationale, du Capa au BTSA (près de 47 000 jeunes diplômés), un point de plus que l’an passé. Dans le détail, il varie de 78,7 % en BTSA à 98 % en bacs technos (89,7 % pour les bacs pro et 95,4 % les Capa). 46 % des élèves obtiennent ainsi un bac pro, 10 % un bac techno et 3 % un bac général, 22 % un BTSA et 17 % un Capa. 6 étudiants sur 10 poursuivent ensuite leurs études : 60 % des bacheliers pro et 64 % des Capa. La LOA instaure un nouveau diplôme de niveau bac + 3 – le bachelor agro – qui ouvrira pour la rentrée 2026.

Taux insertion professionnelle de 91,6 %

Il est de 95 % trois ans après l’obtention d’un Capa, 90 % pour les titulaires d’un bac pro (92 % en apprentissage ; 95 % en « aménagement paysager » et 96 % en « agroéquipement »), 97,4 % d’un bac général et 98 % d’un bac techno, 92 % pour les BTSA (62 % sont embauchés en CDI), et même de 97 et 99 % respectivement pour les spécialités « agronomie/productions végétales » et « génie des équipements agricoles ». 97 % des vétérinaires et 93 % des ingénieurs ont en emploi un an après leur sortie d’école (97 % s’ils étaient en alternance).

Plus de 2 milliards d’euros consacrés

1,7 Md€ à l’enseignement technique et 440 M€ au supérieur. 

Source : ministère de l’agriculture.