Oui à l’innovation ! fait le point sur le système français

La note de synthèse de Oui à l'innovation !, intitulée « Ce qu'il faut savoir sur les risques alimentaires », souligne un paradoxe : « la France remporte la palme de l'alimentation durable et pourtant de nombreuses peurs sont soulevées (OGM, pesticides...). » Elle dresse donc le bilan du système de sécurité alimentaire français et ses améliorations futures.

Toxines naturelles, métaux lourds ou risques infectieux, les risques alimentaires sont des substances susceptibles de contaminer les aliments. À la différence des deux premiers, le risque microbiologique est évolutif durant toute la vie de l’aliment, du champ à l’assiette. Et il est présent dans tous les types de denrées alimentaires, qu’elles soient brutes, transformées, issues de l’agriculture conventionnelle ou biologique, proposées par des TPE ou des grandes entreprises agro-alimentaires.

Ainsi, bien que peu médiatisés, les risques infectieux font de nombreuses victimes tous les ans. Dans sa dernière étude, Santé publique France constate qu’ils sont responsables chaque année de 4,9 millions de cas symptomatiques, avec pas moins de 42 800 hospitalisations et de 376 décès.

« Si les aliments se retrouvent contaminés, le système de sécurité sanitaire s’assure alors que la contamination n’affecte pas la santé publique. Envié par nos voisins européens, le système de sécurité sanitaire français est pourtant très critiqué depuis l’affaire Lactalis, en particulier la procédure de retrait et rappel des produits. », développe la note de synthèse Oui à l’innovation !

Les nouvelles technologies vont apporter des améliorations au système de sécurité alimentaire français. Afin d’identifier les lots à risque plus rapidement, les acteurs de la chaîne alimentaire bénéficieront notamment de la blockchain.

« Cette technologie peut garantir une traçabilité inaltérable, tout au long de la chaîne agroalimentaire. Elle mobilise tous les acteurs impliqués dans la vie du produit. Producteurs, transformateurs, distributeurs, chacun consigne à son tour, sur une même plateforme, les renseignements assurant une traçabilité de bout en bout. À l’arrivée, via un QR Code apposé sur l’étiquette du produit, toutes les informations sont accessibles pour le consommateur. Il connaît l’origine et le parcours du produit. »