Marchés : le pétrole hésite face au conflit Israël-Iran

Les cours du pétrole se stabilisaient mardi en Asie après avoir reflué la veille faute d'impact majeur du conflit Israël-Iran sur l'offre d'or noir.

Le pétrole se stabilise, suspendu au Moyen-Orient Vers 6h30 GMT, le cours du baril de WTI américain gagnait 0,15 % à 71,88 dollars, et celui du baril de Brent de la mer du Nord progressait de 0,18 % à 73,36 dollars. Il modéraient très nettement leurs gains du début d’échanges asiatiques.

Les prix de l’or noir, après avoir flambé en fin de semaine dernière à la suite des premières frappes d’Israël contre l’Iran, avaient reflué lundi en l’absence de matérialisation des inquiétudes sur l’approvisionnement d’or noir.

Mais le marché reste fébrile, guettant les nouveaux développements de l’affrontement : Israël et l’Iran ont échangé barrages de missiles et menaces pour la cinquième nuit consécutive.

Le recul des cours lundi, à l’unisson d’un regain d’appétit pour le risque, avait été alimenté par des informations de presse selon lesquelles Téhéran souhaitait une désescalade et pouvait être prêt à négocier, mais « cette dynamique s’est inversée lorsque (le président américain) Donald Trump a appelé à l’évacuation de Téhéran et annoncé son départ anticipé du sommet du G7 », commente Michael Wan, de la banque MUFG.

« Les dernières informations suggèrent toujours qu’il n’y a pas eu de perturbations physiques de l’approvisionnement mondial ni d’impact sur le détroit d’Ormuz », par où transite un tiers du trafic maritime d’hydrocarbures mondial, « mais la manière dont les Etats-Unis pourraient s’impliquer et la façon dont l’Iran se comportera seront cruciales pour les marchés », avertit-il.