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Cema

Les équipementiers agricoles européens traversent la crise mieux qu’attendu !


TNC le 30/04/2021 à 06:06
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À l'échelle européenne, les constructeurs de matériel agricole connaissent une évolution du business, meilleure que l'attendue. En cause, les mesures prises à l'encontre de la protection des cultures. Elles poussent les agriculteurs à trouver des alternatives et donc à s'équiper dans du matériel de nouvelle génération pour répondre aux enjeux environnementaux et sociétaux.

La plupart des constructeurs de matériel de travail du sol, semis, fertilisation et protection des cultures font état d’une meilleure évolution qu’attendue depuis le début de la pandémie de Covid-19 au printemps dernier. C’est du moins ce que révèlent les résultats de l’enquête conduite par le Cema, l’association européenne des constructeurs de machines agricoles, suite aux réunions avec les différents groupes de travail qui s’est tenue virtuellement en 2021.

En Europe de l’Est, la situation est identique bien qu’il n’y ait pas lieu de parler de reprise, car aucun recul significatif n’avait été enregistré sur le marché agroéquipement. À la question des tendances et des défis du secteur, les répondants ont unanimement cité la numérisation et la connectivité comme sujets centraux. L’attention des fabricants est désormais croissante pour les sujets tels que le désherbage mécanique.

Une évolution liée aux mesures législatives de la protection des cultures

L’évolution est sans doute motivée par les mesures législatives relatives à la protection des plantes et des eaux et par la demande des agriculteurs mais pas seulement. Techniquement, de nouvelles solutions sont disponibles, comme les caméras ou les capteurs, qui renforcent la précision et le débit de chantier des outils.

Volume de marché pour les équipements de travail du sol, semis, fertilisation et protection des cultures. (©Cema)

Dans le groupe préparation du sol, changement de figure aussi. Mattias Hovnert de Väderstad a quitté la présidence après deux mandats. Certaines catégories de produits ont nécessité d’être maintenue nominalement dans les statistiques. Par exemple, les combinaisons herses à disques/rouleaux ou les packers à anneaux de sillon, car la baisse en termes d’unité leur ont fait perdre la pertinence. 

D’autres, comme le désherbage mécanique, ont en revanche été représentées pour la première fois dans les chiffres. Dirk Hollinderbäumer, directeur export de Lemken et remplaçant de Mattias Hovnert, se réjouit des défis à venir : « je suis particulièrement heureux de la création des cultures interligne et j’espère que nous obtiendrons davantage de membres dans ce segment. »

Pas de renouvellement à la tête des groupes semoirs et protection des cultures

Dans le groupe semoirs de précision, semoirs et épandeurs d’engrais minéraux, Elke Pankow de Rauch (Kuhn) a été reconduite dans ses fonctions pour un deuxième mandat. Idem pour Peter Dahl du groupe Hardi, qui garde la présidence du groupe protection des cultures pour son deuxième mandat. 

Au secrétariat, Nina Janßen du VDMA (syndicat allemand des constructeurs de matériel agricole), se réjouit de l’évolution constructive et progressive des groupes. À noter la croissance des groupes, avec l’adhésion de huit nouvelles entreprises européennes, qui montre l’importance que prend l’association pour les industriels agricoles.

L’accent est mis sur l’évaluation commune du marché sur la base des statistiques des adhérents. Pour l’heure, 29 entreprises de 13 pays européens, participent aux groupes de travail. Seule condition pour y adhérer : appartenir à une association industrielle nationale, elle-même membre du Cema.