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Euronext

Le blé poursuit sa hausse, malgré les problèmes de logistique portuaire


AFP le 20/01/2020 à 13:55
conjmarches

Les prix du blé poursuivaient leur hausse lundi à la mi-journée, soutenus par une demande toujours très forte, les marchés ne semblant pas s'inquiéter des problèmes de logistique causés dans les ports français par les grèves de dockers.

Illustration de cette demande, l’autorité publique d’achat algérienne, premier acheteur des blés français hors Union européenne, a en effet lancé un appel d’offres pour du blé qui sera livré au mois de mars prochain. Si « la grève des dockers reste un problème », puisque, comme le soulignait le cabinet Agritel, « ils ont annoncé deux nouvelles journées de grève cette semaine », les marchés semblaient faire peu de cas des incidences de ces mouvements sociaux et grimpaient allègrement lundi. « On sait que c’est plus ou moins temporaire », relativisait Damien Vercambre, du cabinet Inter-Courtage, pour qui « on a cette demande, on a cet appel d’offres de l’Algérie, qui vient de nouveau mettre l’accent sur la demande chez nous ».

« Les ports ont été bloqués une paire de jours, mais ça ne représente pas une menace à long terme », ajoutait Damien Vercambre, qui soulignait que cela ne représentait pas grand-chose, au regard du temps de trajet d’un navire reliant le port de Rouen à l’Afrique, par exemple. « La demande est là, elle restera encore pour les prochaines semaines », renchérissait Nathan Cordier, analyste au cabinet Agritel, qui ne « pense pas que ça ait un impact majeur sur la campagne céréalière ».

« Le marché reste ferme, dans tous les cas on va avoir besoin du blé français. Si c’est l’Allemagne qui remplace le blé français à très court terme, les Allemands n’ont pas non plus des disponibilités extensibles, donc dans tous les cas, la demande reviendra vers du blé français », concluait Nathan Cordier.

Peu avant 13h00 (12h00 GMT) sur Euronext, la tonne de blé français progressait de 1,25 euro sur l’échéance rapprochée de mars à 195,25 euros et d’un euro sur le contrat de mai à 193,75 euros, pour un peu plus de 12 000 lots échangés. La tonne de maïs, elle, regagnait 75 centimes sur l’échéance de mars à 173,75 euros et 50 centimes sur juin à 177,75 euros, pour près de 1 400 lots échangés.

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