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Plan de relance

La filière laitière remet son livre blanc au Ministre


Information CNIEL le 26/10/2020 à 12:13
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De gauche à droite : Damien Lacombe pour le collège des coopératives laitières, Jacques Creyssel pour le collège du commerce, de la distribution et de la restauration, Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Marie-Thérèse Bonneau pour le collège de la production laitière, Robert Brzusczak pour le collège des industriels

La crise sanitaire présage une crise économique et sociale majeure. Chaque secteur, chaque acteur doit rassembler ses forces pour répondre aux défis qui s’imposent à tous. La filière laitière accueille le plan de relance comme une opportunité et un cap collectif à franchir en ces temps incertains.

Tous les acteurs du secteur laitier – les producteurs, les coopératives, les industriels, les distributeurs, les acteurs de la restauration, les crémiers-fromagers – formalisent leurs priorités dans un livre blanc (téléchargeable en bas de cet article) remis hier au Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation. Avec la double responsabilité : garantir la souveraineté alimentaire pour les consommateurs et participer à la relance durable de l’économie, dans le respect par tous du plan de filière et de la loi EGAlim.

Pour Julien Denormandie, Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, « reconquérir notre souveraineté alimentaire est au cœur du plan de relance que nous portons. Je me réjouis que la filière laitière me remette son livre blanc, dans lequel elle démontre sa volonté de se saisir du plan de relance pour gagner en compétitivité, accélérer la transition agro-écologique et répondre à l’enjeu de renouvellement des générations. L’engagement de la filière est essentiel pour notre réussite collective. »

De gauche à droite : Damien Lacombe pour le collège des coopératives laitières, Jacques Creyssel pour le collège du commerce, de la distribution et de la restauration, Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Marie-Thérèse Bonneau pour le collège de la production laitière, Robert Brzusczak pour le collège des industriels. (©CNIEL)

Un plan de relance pour atteindre une France, terre de lait durable 

Le plan de relance proposé par le gouvernement est un plan de transformation, garant des États Généraux de l’Alimentation et de la loi EGAlim. Il est perçu par le secteur laitier comme un accélérateur des ambitions et des objectifs du plan de filière France Terre de Lait pour construire une France Terre de Lait durable.

L’interprofession laitière veillera à la cohérence des projets proposés avec le plan de filière et la feuille de route tenue depuis 3 ans, afin de :

  1. Redonner leur juste valeur au lait et aux produits laitiers français 
  2. Répartir cette valeur au sein de tous les maillons de la filière, notamment des éleveurs
  3. Proposer des produits laitiers qui trouvent toute leur place dans une alimentation saine, sûre et accessible à tous

L’Interprofession accompagne les acteurs laitiers dans le plan de relance 

L’Interprofession se positionne comme un facilitateur dans la mise en œuvre du plan de relance, entre les attentes du Ministre et les besoins des acteurs laitiers. Aussi le Cniel va accompagner les acteurs de la filière laitière pour décrypter ce plan de relance et identifier rapidement les appels d’offres auxquels ils pourront être éligibles, leurs interlocuteurs et les modalités d’obtention.  Le Cniel souhaite ainsi faciliter l’accès aux aides du Plan de relance pour chaque laitier, dans la lignée du plan de filière et du livre blanc. Et pour construire ainsi une France Terre de Lait durable.

Informations disponibles sur la plateforme planderelance.franceterredelait.fr (et régulièrement mise à jour).

Les enjeux prioritaires pour la filière laitière identifiés dans le plan de relance 

La filière identifie les enjeux prioritaires dans le plan de relance pour les acteurs laitiers avec un double préalable : toutes les démarches de progrès initiées doivent se faire dans le respect de la diversité des modes de production et doivent être garantes de la résilience des acteurs.

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