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Pêche

Deuxième journée de négociations post-Brexit


AFP le 03/03/2020 à 14:50

La deuxième journée de négociation entre l'Union européenne et le Royaume-Uni sur leur future relation post-Brexit s'est ouverte mardi à Bruxelles sans poignées de main entre les négociateurs, en raison de l'épidémie de coronavirus.

Selon des sources proches des discussions, les négociateurs se sont « mis d’accord » pour éviter de se serrer la main, afin de limiter les risques de propagation du virus. Des désinfectants pour les mains ont été mis à disposition de la mission britannique, a précisé une de ces sources.

Après une journée d’ouverture lundi, marquée notamment par une rencontre entre le négociateur en chef de l’UE, Michel Barnier, et son homologue britannique David Frost, les discussions entrent mardi dans le vif du sujet.

Une centaine de négociateurs de chaque côté sont réunis depuis 9h30 (8h30 GMT) au principal centre de Congrès de Bruxelles, au cœur de la ville autour d’une dizaine de tables de négociations thématiques. Les questions cruciales des conditions de concurrence, de la pêche et du règlement des différends dans le futur accord seront pour la première fois abordées.

Ce premier cycle de discussion doit se tenir jusqu’à jeudi à la mi-journée et sera suivi par une conférence de presse de Michel Barnier. Le négociateur britannique restera lui aussi dans la capitale belge jusqu’à jeudi, selon une source proche des discussions. Les autres rounds de négociation doivent se tenir alternativement à Bruxelles et Londres, toutes les deux à trois semaines.

Le Royaume-Uni – qui a quitté l’UE le 31 janvier – et Bruxelles espèrent s’entendre sur leur future relation d’ici la fin de l’année, afin d’éviter un « no deal » avec ses conséquences économiques brutales. Mais leurs ambitions sont divergentes comme l’a montré la première journée de discussion lundi.

Michel Barnier, a réitéré dans un tweet sa volonté de conclure « un partenariat ambitieux et équitable » avec Londres, quand le Royaume-Uni n’attend rien de plus qu’un « accord de libre-échange qui respecte pleinement » son indépendance, selon un de ses porte-paroles.