Abattage des troupeaux : l’État accélère l’indemnisation et prolonge le soutien


TNC le 22/07/2025 à 09:58
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Les mesures s'appliqueront aux éleveurs touchés par la DNC, mais également par d'autres maladies réglementées gérées par l'Etat. (© Cobanams | Pixabay)

L’indemnisation de la perte d’exploitation sera rallongée de la durée d’interdiction de mise en place des animaux. Les délais de versement des premiers montants d’indemnisation seront également raccourcis pour soutenir les éleveurs touchés par les dépeuplements sur ordre de l’État.

Dans un communiqué de presse en date du 21 juillet, le ministère de l’agriculture annonce adapter les modalités d’indemnisations en cas d’abattage demandé par l’État. Une manière d’appuyer le soutien aux éleveurs touchés par la Dermatose nodulaire contagieuse.

Une avance forfaitaire quelques jours après l’abattage

L’État souhaite gagner en réactivité, avec un « délai de versement des premiers montants d’indemnisation raccourci, avec l’octroi d’une avance de trésorerie dans les jours suivant l’abattage pour faire face à l’urgence ». Une avance forfaitaire sera prévue pour chaque animal abattu selon sa catégorie, et ce avant même la fin de l’expertise visant à évaluer le montant total de l’indemnisation, calculé selon le préjudice lié à chaque animal abattu.

L’indemnisation de la période d’improductivité rallongée

L’indemnisation de la perte d’exploitation est également allongée. « Désormais, l’interdiction de remise en place des animaux est prise en compte », détaille le ministère. La période d’indemnisation, de trois mois pour les éleveurs laitiers et 12 mois pour les éleveurs allaitants, est désormais « augmentée de la durée d’interdiction de remise en place des animaux ».

Cette nouvelle réglementation s’appliquera pour l’ensemble des maladies animales des espèces bovines, ovines et caprines donc la gestion relève de l’État.

Par ces mesures, Annie Genevard espère « soutenir rapidement la trésorerie des élevages touchés par cette maladie et accompagner à la reconstitution du cheptel d’excellence de cette zone savoyarde et haute-savoyarde ».

Pour rappel, au 20 juillet, pas moins de 33 foyers de la maladie étaient constatés en Savoie et Haute-Savoie.