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Grippe aviaire

« Il n’y aucun risque de transmission » à l’homme, assure Denormandie


AFP le 21/11/2020 à 10:26

« Il n'y aucun risque de transmission » à l'homme de la grippe aviaire « par voie alimentaire », a assuré samedi le ministre de l'agriculture et de l'alimentation, Julien Denormandie, alors que deux cas ont détectés ces derniers jours en France, en Haute-Corse puis dans les Yvelines.

« Même si vous entendez ici ou là des foyers de grippe aviaire, il n’y a absolument aucun risque. Il faut continuer à manger du canard, du poulet, des œufs », a-t-il exhorté au micro de Europe 1. Ce n’est pas transmissible à l’homme ». Un deuxième cas de grippe aviaire a été détecté jeudi en France, dans une animalerie située dans les Yvelines (région parisienne), trois jours après l’annonce d’un premier foyer en Haute-Corse.

Voir :  Grippe aviaire – Après la Corse, un deuxième foyer détecté dans les Yvelines (ministère)

L’enquête semble établir un lien entre les deux cas à travers un « transport commun » d’animaux, une hypothèse qui reste à confirmer formellement, a-t-on indiqué vendredi au ministère de l’agriculture. Les services de l’État enquêtent pour trouver d’autres destinataires éventuels de ce transport, dont l’origine n’est pas encore établie.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), qui confirme les foyers, a établi de son côté que le type de virus, de souche H5N8, « est le même, en Corse et dans les Yvelines », selon la même source. Tous les oiseaux de l’animalerie des Yvelines ont été euthanasiés et des zones de protection et de surveillance ont été mises en place autour du foyer, comme en Corse, avait annoncé jeudi le ministère.

En Corse, des abattages préventifs d’oiseaux ont été réalisés dans des basses-cours en raison de liens épidémiologiques établis avec le premier foyer identifié et donc de suspicions fortes de contamination.

Après l’apparition de foyers en Russie et au Kazakhstan cet été, l’épizootie a progressé récemment vers l’Europe de l’Ouest, où les niveaux d’alerte ont été relevés. Les Pays-Bas, l’Irlande, le Royaume-Uni, le Danemark et la Belgique sont notamment touchés. La filière volaillère française garde un souvenir cuisant des deux dernières vagues d’influenza aviaire qui ont touché le pays lors des hivers 2015-16 et 2016-17: face à la propagation du virus, qui entraîne une forte mortalité chez les oiseaux, elle avait dû procéder à des abattages massifs pour enrayer le fléau.

« Même si vous entendez ici ou là des foyers de grippe aviaire, il n’y a absolument aucun risque. Il faut continuer à manger du canard, du poulet, des œufs », a-t-il exhorté au micro de Europe 1. Ce n’est pas transmissible à l’homme ». Un deuxième cas de grippe aviaire a été détecté jeudi en France, dans une animalerie située dans les Yvelines (région parisienne), trois jours après l’annonce d’un premier foyer en Haute-Corse.

L’enquête semble établir un lien entre les deux cas à travers un « transport commun » d’animaux, une hypothèse qui reste à confirmer formellement, a-t-on indiqué vendredi au ministère de l’agriculture. Les services de l’État enquêtent pour trouver d’autres destinataires éventuels de ce transport, dont l’origine n’est pas encore établie.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), qui confirme les foyers, a établi de son côté que le type de virus, de souche H5N8, « est le même, en Corse et dans les Yvelines », selon la même source. Tous les oiseaux de l’animalerie des Yvelines ont été euthanasiés et des zones de protection et de surveillance ont été mises en place autour du foyer, comme en Corse, avait annoncé jeudi le ministère.

En Corse, des abattages préventifs d’oiseaux ont été réalisés dans des basses-cours en raison de liens épidémiologiques établis avec le premier foyer identifié et donc de suspicions fortes de contamination.

Après l’apparition de foyers en Russie et au Kazakhstan cet été, l’épizootie a progressé récemment vers l’Europe de l’Ouest, où les niveaux d’alerte ont été relevés. Les Pays-Bas, l’Irlande, le Royaume-Uni, le Danemark et la Belgique sont notamment touchés. La filière volaillère française garde un souvenir cuisant des deux dernières vagues d’influenza aviaire qui ont touché le pays lors des hivers 2015-16 et 2016-17: face à la propagation du virus, qui entraîne une forte mortalité chez les oiseaux, elle avait dû procéder à des abattages massifs pour enrayer le fléau.