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Bien-être animal et élevage

Plus de 80 % des Français favorables à des mesures plus fortes


TNC le 19/08/2020 à 14:30
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Près de trois quarts des Français seraient favorables à de nouvelles mesures pour augmenter le bien-être des animaux d’élevage, révèle une enquête réalisée début août par l’Ifop pour la Fondation Brigitte Bardot.

La Fondation Brigitte Bardot, qui milite pour la protection animale, a commandé une enquête pour sonder l’opinion des Français vis-à-vis du bien-être animal. Réalisée par l’Ifop du 5 au 7 août sur un échantillon de 1 009 personnes, l’étude a été dévoilée le 19 août dans le journal Le Monde.

Abattage : 86 % favorables à un étourdissement obligatoire

Si les questions dépassaient le cadre de l’élevage (vente d’animaux de compagnie, sort des animaux de cirque, expérimentation animale…), les sondés ont pu donner leur avis sur l’étourdissement des animaux de boucherie avant l’abattage. Ainsi, 66 % seraient très favorables, et 20 % favorables à un étourdissement obligatoire en toutes circonstances.

Plein air et accès extérieur obligatoire

91 % sont également favorables à rendre obligatoire un accès extérieur pour tous les animaux d’élevage, dans un délai de 10 ans. Enfin, 82 % des Français sont favorables à l’interdiction des élevages en cage d’ici cinq ans.

Lire aussi : « Ouvrons les cages » revendiquent des antispécistes dans un élevage plein air

Source : Enquête Ifop pour la Fondation Brigitte Bardot, diffusée dans Le Monde le 19 août 2020

Lancé le 1er juillet, le référendum pour les animaux, que la Fondation Brigitte Bardot soutient, propose des mesures similaires : sortie de l’élevage intensif, interdiction de l’élevage en cage et pour la fourrure, interdiction de la chasse à courre et traditionnelle, des spectacles d’animaux sauvages et fin de l’expérimentation animale si les alternatives existent. Si cette initiative doit être soutenue par au moins 185 parlementaires et 4,7 millions de citoyens pour soumettre une proposition de loi à référendum, elle a dépassé cette semaine les 500 000 soutiens, dont ceux de 121 parlementaires et celui du secrétaire d’État à la ruralité, Joël Giraud.