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Info firme

Exel Industries tombe dans le rouge à cause d’une dépréciation d’actifs


AFP le 17/12/2020 à 10:35

Le fabricant d'appareils de pulvérisation et d'arracheuses de betteraves Exel Industries a annoncé jeudi avoir subi une perte nette lors de son exercice décalé 2019/20, due principalement à des dépréciations d'actifs liées à la crise sanitaire.

Le groupe a annoncé une perte nette de 10,7 millions d’euros contre un bénéfice net de 4,1 millions d’euros lors de l’exercice précédent. Il a aussi publié un chiffre d’affaires en légère baisse (- 2,9 %) à 754,4 millions d’euros.

« Le contexte macro-économique très incertain, notamment lié à la crise sanitaire, nous avait conduits à augmenter le niveau de risque général pris en compte dans nos tests de dépréciation d’actifs », a indiqué le groupe dans un communiqué. « Il en avait résulté une dépréciation des survaleurs de la pulvérisation agricole de 26 millions d’euros, complétée par 3,9 millions d’euros de charges non récurrentes », soit un montant de 29,9 millions d’euros de charges exceptionnelles, a précisé le groupe.

À 45,4 millions d’euros, l’Ebitda est en revanche « en hausse de 3,3 millions d’euros » par rapport à l’exercice précédent.

Concernant les ventes, à 332,1 millions d’euros, l’activité pulvérisation agricole enregistre une baisse « dans un marché mondial 2020 altéré par la crise sanitaire et le prix des commodités agricoles qui est resté sur des niveaux bas », a souligné le groupe, ajoutant qu’en France, où il réalise moins de la moitié de ses ventes, « le marché des agroéquipements a été en baisse de 5 % ».

L’activité arrachage de betteraves a enregistré une légère croissance, entérinant le redressement du marché du sucre, tandis que l’activité arrosage et pulvérisation du jardin « dont le marché croît en moyenne de 4 % par an, a bénéficié de l’engouement des ménages confinés » pour le jardinage « et d’une météo exceptionnelle depuis la fin du printemps ».

Enfin, l’activité pulvérisation industrielle « a été affectée par le ralentissement des secteurs de l’automobile et de l’aéronautique, qui s’est traduit par un moindre besoin de pièces d’usure et un décalage des projets d’installation de cabines de peinture », a indiqué le groupe.

Pour l’exercice 2020/21, le groupe table notamment sur un marché de la pulvérisation agricole stimulé « par de meilleures perspectives à court terme des prix agricoles (blé, maïs…) et par les plans de soutien » de l’agriculture de pays comme la France, l’Australie et les États-Unis.